Rhexistasie
Rhexistasie (n. f.) et biostasie (n. f.) sont les deux types de périodes de la bio-rhexistasie ou biorhexistasie, du grec bios, vie, rhexis, action de rompre, et stasie, stabilité ; en anglais biorhexistasy : Ce terme, initié par H. Erhart, en 1955, concerne une théorie explicative de certains processus sédimentaires, elle repose sur les phénomènes de formation des sols (pédogenèse) et de leur destruction en relation avec les variations du couvert végétal des continents.
- La période de biostasie se caractérise par une stabilité suffisamment longue pour permettre le développement d'un couvert forestier ; la forêt joue un rôle de filtre, elle contrôle la formation du sol et sépare une
La sédimentation autour du continent ayant alors pour base la phase migratrice, est chimique et biochimique, elle montre particulièrement des calcaires, des dolomies, des silex, etc.
- La période de rhexistasie se caractérise par la destruction du couvert végétal pour diverses raisons (déformation tectonique, modification climatique, cause anthropique, …). L'[[érosion, alors, s'attaque au sol et le déblaie avant de s'attaquer aux roches du sous-sol.
La sédimentation qui correspond à cette période est composée des éléments de la phase résiduelle remaniés. Ces éléments donnent des argiles qui peuvent être riches en kaolinite, débris végétaux, matières organiques ; ce sont ensuite des dépôts plus grossièrement détritiques, sableux et/ou calcareux, des conglomérats (lorsque les reliefs sont importants).
Ces périodes peuvent se succéder plus ou moins régulièrement, donnant des séquences ou des cycles sédimentaires…
Bio-rhexistatique ou biorhexistatique (adj.)