Malbosc
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Légende | |
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Situation | Ardèche |
Ville la plus proche | |
Région | Rhône-Alpes |
Pays | France |
Intérêt | |
Possibilité d'accès | |
Type d'accès | |
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- Historique :
Le gisement d’antimoine de Malbosc a fait l’objet d’une concession octroyée sur 420 ha par ordonnance royale le 10 janvier 1816 et étendue à 640 ha une ordonnance royale du 19 septembre 1840, au profit de Louis Pagèse de Lavernède ; la propriété passe après son décès à ses descendants dont Léonce Coquebert de Neuville . Elle est amodiée de 1898 à 1909 à la société minière du Gard puis de 1909 à 1919 par M. Guizot, négociant à Alès. L’annuaire des mines de 1919 indique que cette concession a été exploitée par la société des mines du gard, SA créée le 17 janvier 1900 au capital de 2.400.000 francs, jusqu’en 1914 où elle a passé la main à la société des mines d’antimoine et fonderies de Malbosc et Fraissinet réunies. La concession de Fraissinet (ou Frayssinet) est adjacente à celle de Malbosc mais située dans le Gard. Elle est renoncée par Coquebert de Neuville par décret du 18 septembre 1934. Par lettre du 2 décembre 1912 la société française des mines d’or de La Gagnière présente au ministre une demande d’autorisation de mutation de la concession à son profit. La demande est bien sûr rejetée
Adjacente à la concession du Fraissinet (Gard), la concession d’antimoine de Malbosc se trouve dans la commune du même nom ainsi que celle de Prat-Peillard entre le hameau de La Fermigère et le village de Prat-Peillard d’une part, et les ruisseaux des Combe et du Prat-Peillard, affluents du Rieutord d’autre part. L’antimoine s’y trouve sous forme de 3 filons. Le remplissage des filon est quartzeux avec des mouches et rognons de stibine ; l’épaisseur des filons est très variable avec 0,60 m de moyenne. Ces filons ont été exploités par 4 galeries principales sur 48 m de haut. La mine a été exploitée régulièrement au XVIIIème siècle et jusqu’en 1846, de 1846 à 1898 elle est pratiquement abandonnée puis l’exploitation est reprise le 3 juin 1898 par la société minière du Gard qui y effectue des travaux jusqu’en 1909, où elle est, à nouveau, abandonnée. Au moment de la renonciation en 1934, l’ingénieur des mines résumait les travaux effectués de la façon suivante : La galerie de Prat-Peillard dite aussi galerie d’écoulement, est à la base des travaux. Attaquée dans le ravin du même nom au sud-est des affleurements, sa direction de départ fait un angle d’environ 25° avec le filon principal. Elle rencontre celui-ci à environ 340 m de l’orifice. En ce point un puits de 33 m a suivi pendant quelques mètres un massif de minerai. Mais un dépilage pris en montant sur 10 de la base du puits n’a rencontré que du stérile. A 345 m, la galerie recoupe le filon du puits Vidal qui n’a que 8 cm d’épaisseur. Le puits Vidal a 63 m de profondeur entre son orifice et la galerie d’écoulement. A la profondeur de 25 m une galerie a suivi le filon sur 36 m ; Ce filon du puits Vidal a donné lieu à des dépilages depuis la base du puits jusqu’aux affleurements ; ils ont donné un minerai pauvre. Au delà du filon du puits Vidal la galerie d’écoulement se poursuit jusqu’à 460 m de son origine. A 430 m, une remonte la met en communication avec la galerie de la Fermigère située à 43 m au dessus. La galerie de la Fontaine à 24 m au dessus de la galerie d’écoulement à l’ouest de la maison du même nom, a suivi le plan principal vers le nord-ouest sur 75 m ; à 20 m de son orifice elle a rencontré l’ancien puits de Prat-Peillard. Cette galerie n’a donné lieu qu’à quelques petits dépilages partiels. La galerie de la Forge a été attaquée sur la rive droite du ruisseau des Combes à l’aplomb et à 48 m au dessus de la galerie d’écoulement. Une première section s’étend du nord au sud sur 58 m de long dont 30 à 40 m dans le filon qui ont donné lieu à des dépilages. La galerie est ensuite déviée vers l’est et a recoupé un filon croiseur dont l’exploration a conduit à un percement avec la galerie d’écoulement. La galerie de la Fonderie sur la rive gauche du ruisseau des Combes au même niveau que la galerie de la Forge ; elle se développe nord-sud sur 140 m ; on a dépilé vers l’entrée une partie du filon bien minéralisé dur 12 m puis autour du puits Bonne situé à 80 m de l’entrée, notamment à l’ouest du puits sur 10 m par la galerie Pelonce ouverte dans le puits à 10 m au-dessous de la galerie de la Fonderie Entre la galerie de la Forge et la galerie du Prat-Peillard, de nombreux travaux eurent lieu dans les filons croiseurs. Un premier filon croiseur recoupé par la galerie de la Forge à 25 m de l’entrée, a été suivi sur 50 m. Dans cette dernière galerie à 40 m, le puits de la Pérenche établit une communication avec la surface et le filon croiseur a été exploité sur toute cette longueur jusqu’au niveau de la galerie de la Forge. Toujours sur la galerie de la Forge à 15 m de son entrée, se branche la galerie de Fermigère qui recoupe 3 filons croiseurs dont le 1er à hauteur du puits de Pérenche. Le 1er a été suivi sur 50 m, les deux autres n’ont donné lieu qu’à des travaux de recherche. Au delà du 3ème croiseur il en existe un autre connu sous le nom de filon N°2 qui a donné lieu à une reconnaissance de 60 m de développement avec un puits de 30 m (le puits Neuf) la mettant en communication, par l’intermédiaire du montage Durand, avec les travaux de reconnaissance partis de la galerie de Prat-Peillard. Cette reconnaissance s’est développé sur 105 m. le filon n°2 a connu un petit dépilage à 38 m à l’ouest du puits Pérenche ; il a également donné du bon minerai dans la région du puits Neuf et du montage Durand. A 15 m de l’extrémité de la galerie de la Fermigère, une cassure nord-sud a été suivie par la galerie Christophe sur 40 m ; cette minéralisation qui a été reconnue par le puits Christophe, ne se prolonge pas en profondeur. Un dépilage de 12 m de haut a été fait le long de cette galerie. En dehors de ces travaux, plusieurs autres galeries de recherches ont été creusées notamment la galerie Coste à 77 m au dessus de la galerie d’écoulement de 70 m de long qui n’a été exploitable que sur les 10 derniers mètres.
Le PV de visite du 12 juin 1899 mentionne : « les [nouveaux] exploitants ont fait procéder tour d’abord au déblaiement des anciennes galeries dans toute leur étendue. Nous avons visité :
- la galerie de la Fonderie (cote 47,88) d’un développement total de 140 m dans laquelle nous avons vu un chantier dans lequel travaillaient deux ouvriers Le filon à l’avancement de ce chantier n’avait plus que 8 à 10 cm d’épaisseur Depuis le commencement de l’année on a extrait de ce chantier 3 tonnes de minerai environ qui sont sur le carreau de la mine. - la galerie de la Forge (cote 47,13) qui a 70 m de long ; à 65 m on a trouvé un peu de minerai au sol de la galerie mais aucun travail de reconnaissance ; cette galerie est actuellement abandonnée. A 15 m de l’entrée de cette galerie se trouve branchée la galerie Fermigère qui a une longueur de 100 m, à l’extrémité de laquelle on trouve un puits qui a paraît-il, 25 à 30 m de profondeur, complètement noyé ; - la galerie Prat-Peillard (cote 0). Cette galerie a rencontré 5 filons de minéralisation a peu près nulle. A cette m du front de taille de cette galerie, existe une galerie perpendiculaire. - la galerie de la Fontaine (cote 23,32) d’une longueur de 75 m ». Des travaux sont effectués de 1901 au début 1903 ; une fonderie construite en 1901 ne fonctionnera qu’une seule année en 1901, les travaux de recherches n’ayant rien donné. En 1902 la mine occupait 44 ouvriers dont 32 au fond. Les travaux seront repris une dernière fois d’octobre 1915 à mai 1918, période pendant laquelle ont été extraites environ 90 tonnes d’antimoine brut. Fin 1915, elle emploie 28 ouvriers. Elle a nécessité le creusement de 1.000 mètres de galeries et 200 m de puits. L’extraction s’est effectuée par puits et galeries débouchant. En fait, l’exploitation n’a porté que sur 4 hectares, 350 mètres de filon principal et 400 mètres de filons croiseurs.
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