Soufre
Origine du nom | trancrit du latin sulfur au XIIe siècle. |
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Localité type | localité type inconnue |
Auteur(s) de la description | ? |
Date de la publication | 1390 |
Référence de la publication | Oxford English Dictionary |
Classe chimique | I ÉLÉMENTS NATIFS |
Sous-classe chimique | MÉTALLOÏDES Semi-minéraux et non-métaux |
Formule chimique | S |
Système cristallin | Orthorhombique |
Classe de symétrie | 2/m 2/m 2/m Holoédrie orthorhombique |
Réseau de Bravais | Faces centrées F |
Dureté "Mohs" | de 1,5 à 2 |
Densité | 2,07 |
Clivages | imparfait (pas de clivage net) |
Cassures | conchoïdale, irrégulière ; minéral fragile, cassant. |
SOUFRE natif et soufre élément
SOUFRE natif
- Statut : Agréé par l'I.M.A., en anglais sulphur, ou sulfur ; dimorphe avec la rosickyite, gamma-S, (ex soufre béta) dont la localité type est Havirna près Letovice, Tchéquie.
- Propriétés optiques et autres : Transparent, translucide. Mauvais conducteur thermique = paraît chaud au toucher. Très facilement fusible ; inflammable avec dégagement d'anhydride sulfureux (SO2).
- Couleur : Jaune, brun jaune, jaune verdâtre, blanc gris jaunâtre, rougeâtre, verdâtre, noir, gris jaunâtre.
- Éclat du minéral : résineux, gras, vitreux.
- Trace : blanche, jaune clair.
- Morphologie des cristaux : Bipyramidal, tabulaire, disphénoïdal.
- Macles : ?
- Morphologie des agrégats : Massifs, en croûte, stalactitiques, pulvérulents, réniformes, grenus, fibreux, en enduits, terreux.
- Conditions de formation et/ou de gisement : En environnements volcaniques, soit en dépôts directement issus de fumerolles sulfureuses, soit par oxydation partielle de l'hydrogène sulfuré des gaz de ces mêmes fumerolles. Le soufre est aussi le résultat de l'activité bactérienne sur des sulfates (le rôle de ces thio-bactéries fut mis en évidence à la fin du 19ième siècle à Babiaux, près de Manosque). Les gisements les plus importants sont dans les couches sédimentaires d'évaporites avec halite, gypse et anhydrite. De petites quantités de soufre proviennent de la décomposition de sulfures.
- Utilisations : Matière première de la fabrication de l'acide sulfurique, d'insecticides, d'engrais chimiques ; utilisé dans la vulcanisation du caoutchouc, dans l'industrie pétrolière, dans celle du papier. Il convient de noter que si la bonne moitié du soufre utilisé provient des exploitations de soufre natif, le reste est un sous-produit de l'exploitation des divers minerais sulfurés (la Compagnie de St Gobain, fabriquait ses engrais à partir de la pyrite de Saint-Bel, Rhône), cependant que la part provenant de la désulfurisation des pétroles et des gaz naturels, est en constante augmentation.
Voir à Utilisation des richesses du sous-sol
Échantillons de collection : Sicile, Italie. En Pologne: mines de Machow, Tarnobrzeg. En France, Malvesi, Aude ; région d'Apt - Manosque, Vaucluse - Alpes de Haute-Provence.
SOUFRE élément (métalloïde)
Le nom est trancrit du latin sulfur, de même signification, au XIIe siècle.
Symbole chimique : S.
Numéro atomique : 16. Masse atomique : 32,07. Ion 2 - de rayon 0,184 nm. Densité : 2. Clarke : de 260 à 520 grammes par tonne (selon les auteurs). (Voir dans le Tableau périodique des éléments.) Le soufre, fond à 112°C ; son dimorphe, la rosickyite, fond à 119°C. Le soufre bout à 444,67°C. Vers la fin des années 1770, Antoine Lavoisier aida à convaincre la communauté scientifique que le soufre était un élément et non pas un composé.
Le soufre se trouve naturellement en grande quantité, avec d'autres éléments sous forme de sulfures (par exemple : la pyrite, le cinabre, la galène, la sphalérite et la stibine...) et de sulfates (par exemple : le gypse, la barite ...). (Voir aussi la Classification Chimique des minéraux).
- La Soufrière (n. f.) : nom de plusieurs volcans ; par exemple, La Soufrière (1 467 m), volcan actif de la Basse-Terre de Guadeloupe.
- Soufrière (n. f.) : lieu d'où l'on retire du soufre.
- Soufrer (v. tr.) : saupoudrer de " fleur de soufre "
- Fleur de soufre : soufre pulvérulent.
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