Radula

Radula (n. f.) du latin radula, râpe, racloir : Langue munie de nombreuses dents chitineuses, formant une râpe, que l'on trouve dans la cavité buccale des mollusques, sauf des lamellibranches.

La radula fonctionne en faisant des mouvements de va et vient grâce aux muscles qui s'attachent à l'odontophore, sorte de plaque rigide qui supporte la radula.

La disposition des dents est suffisamment spécifique pour servir à l'identification de l'espèce. Les dents qui s'usent à l'avant sont remplacées (fonctionnement en tapis roulant) par de nouvelles dents à l'arrière de la radula. Au-delà de l'intérêt taxonomique, l'observation de la radula permet de reconnaître le type d'alimentation du gastéropode. Cependant comme le précise Albert Gaudry : « … comme la radula ne se conserve guère à l’éat fossile, elle offre peu de ressources aux Paléontologistes… »

Cinq grands types peuvent être définis :

• les radulas rhipidoglosses et
• les radulas docoglosses associées aux brouteurs archéogastérodes ;
• les radulas tainioglosses associées aux mésogastéropodes,
• les radulas rachiglosses et
• les radulas toxoglosses associées au type prédateur néogastéropodes.

Rhipidoglosse (adj.) du grec rhipid-rhipidos, soufflet pour attiser, et gloss-/em>, langue). Se dit de la radula de Gastéropode dont les dents sont disposées en éventail.

Docoglosse (adj.) :

Tainioglosse ou Tænioglosse (adj.) :

Les espèces venimeuses comme les cônes (Gastéropodes) possèdent une longue dent creuse associée à une glande à venin neurotoxique.

Radulaire (adj.) : Qui se rapporte à la radula…

(Page en cours, à compléter…)

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