Cuivre
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Origine du nom | Transposé au XIIe siècle du latin cupreum", lui-même dérivé du grec Kupros " Chypre " où le cuivre était exploité dans l'Antiquité. (aes cyprium = " bronze de Chypre "). (Cette île était consacrée à Vénus). |
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Localité type | localité type inconnue |
Auteur(s) de la description | Pline |
Date de la publication | 77 |
Référence de la publication | Histoire Naturelle. |
Classe chimique | I ÉLÉMENTS NATIFS |
Sous-classe chimique | métaux |
Formule chimique | Cu |
Système cristallin | Cubique (Isomètrique) |
Classe de symétrie | 4/m -3 2/m Holoédrie cubique |
Réseau de Bravais | Faces centrées F |
Dureté "Mohs" | de 2,50 à 3,00 |
Densité | 8,95 |
Clivages | Non |
Cassures | Rugueuse, esquilleuse |
Cuivre :
C'est avec l'or un des premiers métaux utilisés et prospectés, du fait de son état natif naturel, donc très facilement utilisable. Il a donné son nom à une époque préhistorique : le Chalcolithique (de -2500 à - 1800 en Europe) en coexistence avec la fin du Néolithique. Puis, après découverte de l'étain, l'Age du Bronze : les débuts de la métallurgie (par alliage cuivre-étain)....(entre -1800 et -1600 en Europe).
- Statut : Minéral agréé par l'I.M.A.
- Propriétés optiques et autres : Opaque. Ductile (pur), excellent conducteur de l'électricité et de la chaleur. Présent dans des météorites.
- Couleur : rougeâtre à rouge, s'oxyde facilement. Rose pâle, brun, rouge clair, rouge brun, noir, verdâtre, rouge cuivre.
- Éclat du minéral : métallique (lorsqu'il est frais, se terni par oxydation). Pouvoir réflecteur : 63,9 %.
- Trace : rouge métallisé, rouge pâle.
- Morphologie des cristaux : Cubique, octaédrique, rhombododécaédrique, tétraédrique, hexatétraédrique, dodécaédrique. En pseudomorphoses d'autres minéraux (aragonite, etc.). Forme des inclusions
- Macles : Macle trés fréquente sur {111} par accolement ou pénétration.
- Morphologie des agrégats : Massifs, pulvérulents, filiformes, dendritiques, arborescents, lamellaires, squelettiques, en pépites, grenus, spongieux.
- Conditions de formation et/ou de gisement : Dans les roches basaltiques, les réaction entre solution hydrothermale et minerais ferrifères génèrent le cuivre des principaux gisements de ce minéral. Dans la presqu'île de Keenawa, les couches de basalte alternent avec des grès et des conglomérats, les cavités sont emplies par le cuivre associé à la calcite, l'épidote, des minéraux cuprifères, des zéolites, un peu d'argent ; d'importantes masses de cuivre (jusqu'à 500 000 kg) y ont été rencontrées . Le cuivre natif précipite en petites masses dans la zone d'oxyréduction d'un grand nombre de gîtes de cuivre, il y est accompagné de cuprite, azurite, malachite.
- Utilisations : nombreuses, dont : tuyauterie, cablage électrique, pesticide et fongicide ; entre dans la composition de nombreux alliages : laiton (Cu+Zn), bronze (Cu+Sn), maillechort (Cu+Ni+Zn), etc. ... Cependant, le cuivre natif reste une source d'approvisionnement secondaire, le cuivre métal provient principalement des sulfures de cuivre.
- Échantillons de collection : Presqu'île de Keenawa, Michigan, USA ; Coro-Coro, Bolivie ; Caracoles, Chili ; … En France, Saint Véran, Hautes-Alpes ; pélites Permiennes du Dôme de Barrot, Alpes-Maritimes ; Chessy, Rhône ; Coutery, Mont Roc, et le Burc, Tarn ; …