Cérussite
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Origine du nom | Du latin " cerussa " = blanc de plomb, nom donné par PLINE au carbonate de plomb synthétique (ou " céruse " transcription du XIIIième siècle). |
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Localité type | |
Auteur(s) de la description | Wilhelm Karl Ritter von Haidinger |
Date de la publication | 1845 |
Référence de la publication | |
Classe chimique | V CARBONATES Groupe d'appartenance : Aragonite |
Sous-classe chimique | Carbonates anhydres sans anion étranger |
Formule chimique | Pb CO3 |
Système cristallin | ORTHORHOMBIQUE |
Classe de symétrie | 2/m 2/m 2/m Holoédrie orthorhombique |
Réseau de Bravais | Primitif P |
Dureté "Mohs" | de 3 à 3,5 |
Densité | de 6,55 à 6,56 |
Clivages | {110} net, {021} moins net. |
Cassures | irrégulière, conchoïdale ; minéral fragile, cassant. |
- Propriétés optiques et autres : Transparent, translucide, opaque. Luminescent, fluorescent.
- Couleur : incolore, blanc, gris, fumé, bleu, vert, noir, jaunâtre.
- Éclat du minéral : adamantin, vitreux, résineux, nacré, submétallique, gras.
- Trace : blanche.
- Effervescence : faible à l'acide chlorhydrique froid ; vive à l'acide nitrique chaud.
- Morphologie des cristaux : Tabulaires, prismatiques, bipyramidaux, isométriques, aciculaires, pseudohexagonaux, bacillaires. Cristaux striés.
- Macles possibles : (110} sur le prisme " vertical ", plus rare sur {130} ; ces macles, très fréquentes et répétées (= macles multiples) donnent des aspects étoilés ou en réseaux (= réticulés).
- Morphologie des agrégats : Réticulés et étoilés (voir macles), massifs, compacts, grenus, stalactitiques, courbes, pulvérulents, terreux.
- Conditions de formation et/ou de gisement : La cérussite est un minéral supergène commun, produit par réaction entre galène et solutions carbonatées, que l'on rencontre en compagnie de minéraux primaires (galène, sphalérite) et secondaires (anglésite, pyromorphite, smithsonite, etc.)
- Utilisations : la cérussite est un important minerais de plomb.
- Échantillons de collection : De très beaux cristaux et ensembles maclés, réticulés, proviennent de Tsumeb, Namibie ; on la connaît également à Broken Hill, New-South-Walles, Australie ; Ems, Allemagne ; Mibladen, et autres localités, Maroc ; ainsi qu'en diverses mines de Pb de Sardaigne, Italie ; etc.
Parmi les gîtes français : Beaujeu, Saone et Loire ; Huelgoat, Finistère ; Melle, Deux-Sèvres ; Pléhauff, Morbihan ; Roure, Puy-de-Dome ; Sentein, Ariège ; etc. Mais les meilleures cérusites françaises provenaient de Mayres, Ardèche.
L'hydrocérusite, Pb3(CO3)2 (OH)2 qui ne figure pas parmi les espèces reconnues par l'I.M.A., se rencontre à Saint-Prix, Saone et Loire.