Cinabre
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Origine du nom | Voir monographie ci-contre. |
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Localité type | localité type inconnue. |
Auteur(s) de la description | Voir monographie ci-contre. |
Date de la publication | Voir monographie ci-contre. |
Référence de la publication | Voir monographie ci-contre. |
Classe chimique | II SULFURES |
Sous-classe chimique | Sulfures, séléniures, tellures avec rapport métal/S,Se,Te = 1. |
Formule chimique | HgS. Impuretés, traces : Se, Te, Sb, bitume. |
Système cristallin | Rhomboédrique. |
Classe de symétrie | 3 2 Enantiomorphie trigonale. |
Réseau de Bravais | |
Dureté "Mohs" | de 2 à 2,5 |
Densité | de 8 à 8,2 (de 8,17 à 8,18 selon certains auteurs). |
Clivages | {10-10} parfait. |
Cassures | Subconchoïdale, irrégulière ; minéral fragile, cassant. |
Cinabre :
- Statut : Minéral agréé par l'I.M.A.
- Le cinabre trigonal, le métacinabre cubique et l'hypercinnabre hexagonal, sont les trimorphes de HgS.
- Origine du nom, auteur et époque de la description : L'origine du nom, comme l'auteur et la date de la description, sont incertains. D'aucuns pensent à une origine gréco-persane, du persan zinjifrah, sang de dragon - en raison de la couleur, en passant par le grec kinnabaros, collyre élaboré avec le cinabre réduit en poudre, pour aboutir au latin kinnabaris ; d'autres la pensent dérivée du latin ; d'autres, enfin, y voient un nom ancien supposé originaire de l'Inde. Certains attribuent cette description à Théophraste (Péri Lython, -315) ; ceux qui pensent à un nom dérivé du latin moyenâgeux, postulent une origine tardive (800) pour cette appellation…
- Propriétés optiques et autres : Translucide à transparent. Susceptible de brunir par altération superficielle…
- Couleur : Rouge, rouge vermillon, cochenille ; brunâtre, rouge brunâtre, brun, noir, gris de plomb. (La couleur peut être influencée par les inclusions en traces, ou l'exposition à la lumière…). Les altérations dues à une longue exposition à la lumière peuvent être nettoyées par de l’acide citrique concentré froid.
- Éclat du minéral : Adamantin ; submétallique ; mat, lorsque le minéral n'est pas pur, ou lorsqu'il est terreux. Pouvoir réflecteur : 27,7-28,5 %.
- Trace : Rouge ; brun rougeâtre, rouge brun, gris rouge.
- Caractères distinctifs : Couleur, trace, densité, habitus cristallin, clivage.
- Morphologie des cristaux : Communs, rhomboèdres aplatis, pseudohexagonaux ou allongés suivant l'axe multiple ; fréquemment maclés.
- Macles : Par interpénétration et rotation selon {0001}.
- Morphologie des agrégats : Massifs, grenus, compacts, terreux, pulvérulents, écailleux, en croûtes.
- Conditions de formation et/ou de gisement : En filons et zones d'imprégnation de sédiments liés au volcanisme récent dans les gites hydrothermaux dits de basse température. Il y est associé à stibine, pyrite, quartz, calcédoine, calcite et autres carbonates.
- Échantillons de collection : Tsar Tien mine, Pa-lo, Hunan, Chine ; Almadén, Espagne ; Moschellandsberg, Allemagne ; Monte Amiata, Toscane, Italie ; Idria, Slovénie ; Tchécoslovaquie (Rudnany) ; URSS (Nikitovka) ; USA (Terlingua, New Idria, New Almaden) …
- France : (Réalmont – Tarn ; près de St Lô - Manche)
La coupelle centrale, présente le minerai broyé et des gouttes de mercure natif |
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