Chalcopyrite : Différence entre versions
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Version du 16 mai 2009 à 07:04
Origine du nom | Du grec chalkos, cuivre et de pyros, feu. |
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Localité type | localité type inconnue |
Auteur(s) de la description | Henckel |
Date de la publication | 1725 |
Référence de la publication | |
Classe chimique | II SULFURES. Groupe d'appartenance : Chalcopyrite. |
Sous-classe chimique | Sulfures, séléniures, tellures avec rapport métal/S,Se,Te = 1 |
Formule chimique | CuFeS2 |
Système cristallin | Tétragonal (= quadratique) |
Classe de symétrie | -4 2 m Hémimorphie tétragonale |
Réseau de Bravais | Centré I |
Dureté "Mohs" | de 3,5 à 4 |
Densité | de 4,1 à 4,3 |
Clivages | Mauvais, indistinct sur {011} |
Cassures | irrégulière, conchoïdale |
- Statut : Minéral agréé par l'I.M.A.
- Propriétés optiques et autres : Opaque. Conducteur de l'electricité. Elle est d'une altération facile aux affleurements, donnant souvent de la covellite, puis des minéraux oxydés verts ou bleus : malachite, plus rarement azurite, des arséniates, des phosphates, des vanadates, des chlorures, des sulfates... Cette altération donne naissance ègalement à des sulfates solubles (chalcanthite). Elle peut former des pseudomorphoses d'après la pyrrhotite ou recouvrir des cristaux de tétraédrite. Par chauffage en tube fermé, décrépite et donne un sublimé de soufre puis à plus haute température donne un globule magnétique. Attaquée par l'acide nitrique avec un dépot de soufre, la solution devient verte et précipite en bleu vert avec une solution basique.
- Couleur : jaune laiton, irisé. Normalement jaune laiton chaud, plus jaune que la pyrite, la chalcopyrite s'irise souvent en teintes rouges, bleues, mauves ou vertes ; ceci créé des confusions possibles avec la bornite.
- Éclat du minéral : métallique, mat. Pouvoir réflecteur de 38,2 à 39,3 %.
- Trace : noir verdâtre.
- Morphologie des cristaux : Tétraédrique, Octaédrique. Les cristaux bien formés, pouvant atteindre 10 cm, sont peu communs et le plus souvent tétraédrique. Faces striées.
- Macles : Macle sur {112} et {012} par pénétration, ou cyclique.
- Morphologie des agrégats : Massif, en mouche, réniforme, botryoïdal.
- Conditions de formation et/ou de gisement : On trouve des traces de chalcopyrite dans pratiquement toutes les roches intrusives basiques de profondeur, accompagnée de pyrrhotite et de pentlandite (mine de Sudbury, Ontario, USA). Dans le pegmatites, les filons pneumatolytiques à étain-wolfram, ou dans les gisements formés par métamorphisme de contact. Le plus souvent en imprégnations régulières en association avec des minerais de fer ou de la scheelite. Dans les filons hypotermaux, en association avec pyrite, souvent molybdénite, en lacis serrés de filonnets recoupant des massifs de granite ou granodiorite porphyroïdes. Ce sont les " porphyry coppers ". Comme minéral secondaire ou principal dans beaucoup de filons hydrothermaux à galène, blende, pyrite, tétraédrite... Sédimentaire ou volcano-sèdimentaire (Rio Tinto, Espagne). Dans certains gisements plus ou moins modifiés par le métamorphisme (Falun, Suède).
- Utilisations : Principal minerai du cuivre.
- Échantillons de collection : Siegerland, Freiberg, Saxe, Allemagne ; Bingham, USA...
Pour la France, Sainte-Marie-aux-Mines, Haut-Rhin ; La Gardette, Isère ; Baigorry, Pyrénées-Atlantiques.
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