Muséum d'Histoire Naturelle de Londres : Différence entre versions
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|align="right"|[[Image:MHN Londres. Fluorine Weardale.jpg|thumb|450px|<center>Fluorite. Weardale. Comté de Durham. Angleterre.</center>]] | |align="right"|[[Image:MHN Londres. Fluorine Weardale.jpg|thumb|450px|<center>Fluorite. Weardale. Comté de Durham. Angleterre.</center>]] | ||
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+ | |align="right"|[[Image:MHN Londres. Fluorine Beix.jpg|thumb|450px|<center>Fluorite. Le Beix. Puy-de-Dôme. France.</center>]] | ||
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Version du 8 juillet 2013 à 10:02
sujet en cours de réalisation
Muséum National d'Histoire Naturelle de Londres |
Cromwell Road
South Kensington
London SW7 5BD
Consacré aux Sciences de La Vie et de la Terre, ce musée abrite environ 70 millions de spécimens répartis en 5 collections majeures : botanique, minéralogie, paléontologie, zoologie et entomologie.
La collection du musée trouve son origine première dans un legs de Sir Hans Sloane (1660-1753), médecin naturaliste anglais. Sa collection (plusieurs milliers de plantes séchées et de squelettes) fut d'abord accueillie dans la Montagu House du quartier Bloomsbury, structure abritant alors le British Museum.
Sir Richard Owen (1804-1892), responsable de cette partie de collection, persuada le gouvernement (vers la fin des années 1850) d'acheter un terrain pour y construire un bâtiment plus grand et plus digne d'accueillir ces pièces.
Le site choisi, dans South Kensington, était précédemment occupé par le bâtiment de l'Exposition Internationale de 1862, décrit comme "l'un des plus laids bâtiments jamais construit en Angleterre."
Ironie du sort, c'est l'architecte de ce palais de l'exposition, le capitaine Francis Fowke (1823-1865) qui remporta le concours pour la conception du nouveau Muséum d'Histoire Naturelle. Mais son décès subi en 1865 permis à un jeune architecte, Alfred Waterhouse (1830-1905), de reprendre le projet initial et de le modifier, tout en respectant un certain nombre de directives édictées par Sir Richard Owen ; des contraintes financières obligeront aussi à renoncer à deux ailes supplémentaires prévues à l'origine.
L'idée d'Owen était déjà de décorer l'extérieur de l'immeuble avec des représentations des collections présentes à l'intérieur. De plus, Owen avait des opinions bien arrêtées quant à la disposition des collections. Il était créationniste, et bien qu'il ait plus tard accepté à contrecœur la théorie darwinienne de l'évolution, il a estimé que l'ordre naturel à utiliser à l'intérieur devait refléter la volonté de Dieu. Ce concept se retrouve dans son plan, et en fin de compte dans la conception rationnelle symétrique choisie par Waterhouse.
Initialement Owen voulait présenter presque toute la collection dans un musée de plain-pied. Sans éclairage au gaz les galeries devaient cependant être bien éclairées, d'où un arrangement intelligent conçu avec une alternance de larges galeries publiques et de galeries étroites pour une étude privée. Les galeries de façade devaient avoir de longues rangées de fenêtres à l'avant.
Alors que Francis Fowke était partisan d'un style Renaissance (similaire au Royal Albert Hall qu'il avait déjà construit), Waterhouse était plus partisan d'un style néo-gothique. Cependant, il s'est finalement inspiré pour la construction du musée de plusieurs influences, en particulier du style des églises romanes du 12ème siècle qu'il avait admirées en Allemagne.
Ouvert au public le 18 Avril 1881, il ne reçut la totalité de ses collections qu'en 1883. Dépendant tout d'abord du British Museum, il devient structure indépendante en 1963 . En 1986, il absorbe même le Geological Museum du British Geological Survey (l'équivalent de notre BRGM).
L'usage de la terracotta (terre cuite) pour la construction de l'édifice, outre son aspect attrayant et pratique, offre une très bonne résistance à l'ambiance acide des brouillards londoniens.
De nombreuses sculptures en relief de plantes et d'animaux décorent l'intérieur et l'extérieur du bâtiment. Les formes sculptées sur l'aile Ouest représentent des espèces vivantes tandis que celles sculptées sur l'aile Est montrent des espèces disparues.
Les arches arrondies de la façade et la grande entrée ont été inspirées des colonnes de basalte de la grotte de Fingal dans l'Ouest de l'Ecosse. C'est l'un des exemples les plus fréquents d'architecture romane en Grande-Bretagne.
L'énorme et imposant hall central mène à un grand escalier qui monte au deuxième étage des galeries. En haut vous verrez la structure en fer et en verre apparent. Ceci a été voulu par Waterhouse pour montrer la beauté des matériaux de construction.
Au plafond de la salle centrale, des plantes et des animaux finement peints sont représentés. Le plafond du hall nord dispose à lui seul de 162 panneaux individuels recouverts de peintures végétales.
Dans le hall d'entrée (Central Hall) on peut admirer le squelette d'un diplodocus ainsi que d'autres squelettes de dinosaures.
Au niveau du grand escalier trône une statue toute blanche représentant Charles Darwin. Remplaçant la statue de Richard Owen, elle fut installée là, en 2009, à l'occasion de Darwin 200 (célébrations du 200ème anniversaire de sa naissance et 150ème anniversaire de la parution de «L'Origine des espèces par le moyen de la sélection naturelle»)
Pour des raisons pratiques de visite, l'ensemble du Muséum est scindé en quatre zones (rouge, orange, verte et bleue). Le contenu de chaque zone peut être trouvé sur le site du Muséum : http://www.nhm.ac.uk/visit-us/galleries/floorplans/index.html
Géowiki étant une encyclopédie liée aux Sciences de la Terre, nous nous intéresserons dans ce sujet essentiellement à la partie minéralogie située au premier étage, dans la zone verte : http://www.nhm.ac.uk/visit-us/galleries/floorplans/green-zone/index.html
Notons cependant qu'en 1998, les salles de minéralogie issues du Geological Museum furent complètement remaniées sous forme d'une exposition mutimedia (zone rouge) alors que les salles de minéralogie (zone verte) issues du Muséum d'Histoire Naturelle restèrent inchangées comme témoin du 19ème siècle.
Le Geological Museum (maintenant la zone rouge) a commencé son existence en 1841 dans le cadre de la Geological Survey. Après trois sites d'occupation sur 100 ans, il s'installe à South Kensington, dans un bâtiment conçu par les architectes du Science Museum Sir Richard Allinson et JH Markham. Vous pouvez voir les mots "Geological Survey Museum" gravés sur l'entrée du musée dans Exhibition Road. Le bâtiment, qui partage des similitudes dans l'apparence avec le Musée de la Science, a été construit entre 1929 et 1933 et a ouvert ses portes en Juillet 1935. En 1985, il a fusionné avec le Musée d'Histoire Naturelle, lui ajoutant ainsi une collection de plus de 30.000 minéraux. En 1988, la Galerie de Lasting Impressions a été ouverte pour relier les deux sites.
Tout le contenu de cette zone rouge peut être découvert en suivant ce lien : http://www.nhm.ac.uk/visit-us/galleries/red-zone/index.html
De toutes les galeries du muséum, la galerie des minéraux (zone verte) est donc celle qui conserve le plus fidèlement la version originale de Waterhouse. Les vitrines basses permettent une vue imprenable sur les colonnes carrées décorées ainsi que sur les piliers situés le long de la galerie, tout en offrant de bons espaces aux visiteurs pour admirer les spécimens.
Les minéraux sont classés en fonction de leur composition chimique : les éléments, les oxydes, les halogénures etc.... Cette collection est réputée comme l'une des cinq meilleures au monde. La minéralogie française est présente sous forme de spécimens provenant de vieux gisements français (du XVIII/XIXème siècle).
Quelques photographies de minéraux :