La Commission des Sciences et des Arts : Différence entre versions

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De retour en France après la légendaire campagne d’Italie, <b>Bonaparte</b> désireux de faire partie de la communauté scientifique, est élu, le 5 Nivôse An VI - lundi 25 décembre 1797, par 305 votes, contre 166 au citoyen Duilon et 123 au citoyen Montalembert, membre de <b>l’Institut National de France</b>,  à la grande satisfaction de Gaspard [[Monge]] et de Claude [[Berthollet]] avec lesquels il s’était lié d’amitié en Italie... Cette élection lui permettant par une présence assidue aux séances  de mieux connaitre et de tisser des liens avec l’élite de la communauté scientifique...  
 
De retour en France après la légendaire campagne d’Italie, <b>Bonaparte</b> désireux de faire partie de la communauté scientifique, est élu, le 5 Nivôse An VI - lundi 25 décembre 1797, par 305 votes, contre 166 au citoyen Duilon et 123 au citoyen Montalembert, membre de <b>l’Institut National de France</b>,  à la grande satisfaction de Gaspard [[Monge]] et de Claude [[Berthollet]] avec lesquels il s’était lié d’amitié en Italie... Cette élection lui permettant par une présence assidue aux séances  de mieux connaitre et de tisser des liens avec l’élite de la communauté scientifique...  
  
Si bien que lorsque le Directoire Exécutif, fit appel au volontariat, le 26 Ventôse An VI - vendredi 16 mars 1798, parmi les grandes établissement de l’état, les scientifiques et artistes de renoms pour constituer  <b>« La Commission des Sciences et des Arts »</b>,  en publiant un arrêté prescrivant au  ministre de l’intérieur : <i>« de mettre à la disposition du général en chef Bonaparte, des ingénieurs,  savants et artistes… »</i> - arrêté complémentaire à celui du  23 Germinal An VI - jeudi 12 avril 1798, relatif à la formation de <b>« l’Armée d’Orient »</b> - il se produisit un extraordinaire engouement qui se propagea dans tous les milieux scientifiques Français de l’époque...<br>Malgré le mystère qui entourait les raisons à tant de préparatifs, l’incertitude de la destination finale et du résultat, tous ceux à qui la proposition fût faite acceptèrent avec empressement de faire partie de cette commission scientifique et de l’expédition que le général Bonaparte allait entreprendre, à bord du vaisseau amiral <i>« l’Orient »</i> le 20 Floréal suivant, mercredi 9 mai 1798 - 20 Floréal An VI...  
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Si bien que lorsque le Directoire Exécutif, fit appel au volontariat, le 26 Ventôse An VI - vendredi 16 mars 1798, parmi les grandes établissement de l’état, les scientifiques et artistes de renoms pour constituer  <b>« La Commission des Sciences et des Arts »</b>,  en publiant un arrêté prescrivant au  ministre de l’intérieur : <i>« de mettre à la disposition du général en chef Bonaparte, des ingénieurs,  savants et artistes… »</i> - arrêté complémentaire à celui du  23 Germinal An VI - jeudi 12 avril 1798, relatif à la formation de <b>« l’Armée d’Orient »</b> - il se produisit un extraordinaire engouement qui se propagea dans tous les milieux scientifiques Français de l’époque...<br>Malgré le mystère qui entourait les raisons à tant de préparatifs, l’incertitude de la destination finale et du résultat, tous ceux à qui la proposition fût faite acceptèrent avec empressement de faire partie de cette commission scientifique et de l’expédition que le général Bonaparte allait entreprendre à bord de <i>« l’Orient »</i>, vaisseau amiral de la flotte expéditionnaire le 20 Floréal suivant, mercredi 9 mai 1798 - 20 Floréal An VI...  
  
 
- Parmi eux, des hommes jouissant d’une grande renommée comme le chimiste Claude [[Berthollet]] qui effectuera des études sur le [[natron]] [[minéral]] composé de [[carbonate]] de [[sodium]] naturel hydraté :  Na<sub>2</sub>CO<sub>3</sub>10(H<sub>2</sub>O), découvreur de  " l'Equilibre chimique " ; le mathématicien Gaspard [[Monge]], auteur entre-autre de la géométrie descriptive et cofondateur de l’école de polytechnique ; mais aussi le [[minéralogiste]] Guy [[Dolomieu]] professeur de l’Ecole des Mines, membre de l’Institut et ami de Berthollet ; le chimiste et minéralogiste Hippolyte-Victor Collet-Descotils et ses travaux sur les sels de [[platine]] décomposables ([[iridium]] et [[rhodium]] ou [[palladium]]), futur directeur de l’école des Mines ; mais également Nicolas-Jacques [[Conté]] directeur de l’école d’aérostation de Meudon et inventeur entre-autre de la mine de crayon ; Pierre-Simon Girard, ingénieur des ponts et chaussés et physicien, c’est lui qui effectuera les études sur le Nil et les moyens d’irrigation grâce à ses connaissances sur l’eau…auteur en 1811 de la fontaine du château d’eau à Paris,  pourvoyant d’eau potable les quartiers du Temple et du Marais ; le physicien Etienne-Louis Mallus avec entre-autre ses travaux sur la lumière, les systèmes géométriques, sa théorie de la [[double réfraction]] (1810) ; Geoffroy de Saint-Hilaire professeur au Muséum d’Histoire Naturelle, où il a fait appeler son ami [[Cuvier]] ; le dessinateur Dominique [[Vivan-Denon]] futur directeur des musées impériaux ; Pierre [[Bouchard]]  lieutenant des aérostier et  découvreur de la « pierre de Rosette » qui permettra à Jean-François [[Champollion]] de déchiffrer les hiéroglyphes, citons également le minéralogiste Pierre-Louis-Antoine [[Cordier]], diplômé de l’école des mines qui succédera à [[Haüy]] section minéralogie en 1822... Jean-Marie-Joseph Coutelle, capitaine des aérostiers, attaché à l’expédition pour fabriquer des aérostats, en raison de ces compétences acquises avec les frères Montgolfier, il participera avec l’ingénieur des mines et minéralogiste François-Michel de Rozière à une expédition scientifique au Sinaï, et mis au point un système de transport pour les obélisques qui fut largement réemployé pour transporter celui de Louxor à Paris... l’ingénieur des mines et minéralogiste Victor Dupuy qui effectura différentes explorations du Fayoum et de la haute-Egypte en compagnie de son confrère de Rozière…sans oublier l’ingénieur des ponts et chaussées et historien Edouard de Villiers du Terrage, ou Deviliers, qui nous a légué un fabuleux récit de sa vie au jour le jour sous la forme d’un <font color="blue"><i>« journal et souvenirs sur l’Expédition d’Egypte, 1798~1801. » </i></font> il participa à de nombreuses expéditions et études scientifiques avec Girard notamment sur le Nil, les différents systèmes d’irrigations, il effectura également en compagnie des [[minéralogiste]]s de Rozière, Dupuy, d’importants rélevés en haute-Egypte...     
 
- Parmi eux, des hommes jouissant d’une grande renommée comme le chimiste Claude [[Berthollet]] qui effectuera des études sur le [[natron]] [[minéral]] composé de [[carbonate]] de [[sodium]] naturel hydraté :  Na<sub>2</sub>CO<sub>3</sub>10(H<sub>2</sub>O), découvreur de  " l'Equilibre chimique " ; le mathématicien Gaspard [[Monge]], auteur entre-autre de la géométrie descriptive et cofondateur de l’école de polytechnique ; mais aussi le [[minéralogiste]] Guy [[Dolomieu]] professeur de l’Ecole des Mines, membre de l’Institut et ami de Berthollet ; le chimiste et minéralogiste Hippolyte-Victor Collet-Descotils et ses travaux sur les sels de [[platine]] décomposables ([[iridium]] et [[rhodium]] ou [[palladium]]), futur directeur de l’école des Mines ; mais également Nicolas-Jacques [[Conté]] directeur de l’école d’aérostation de Meudon et inventeur entre-autre de la mine de crayon ; Pierre-Simon Girard, ingénieur des ponts et chaussés et physicien, c’est lui qui effectuera les études sur le Nil et les moyens d’irrigation grâce à ses connaissances sur l’eau…auteur en 1811 de la fontaine du château d’eau à Paris,  pourvoyant d’eau potable les quartiers du Temple et du Marais ; le physicien Etienne-Louis Mallus avec entre-autre ses travaux sur la lumière, les systèmes géométriques, sa théorie de la [[double réfraction]] (1810) ; Geoffroy de Saint-Hilaire professeur au Muséum d’Histoire Naturelle, où il a fait appeler son ami [[Cuvier]] ; le dessinateur Dominique [[Vivan-Denon]] futur directeur des musées impériaux ; Pierre [[Bouchard]]  lieutenant des aérostier et  découvreur de la « pierre de Rosette » qui permettra à Jean-François [[Champollion]] de déchiffrer les hiéroglyphes, citons également le minéralogiste Pierre-Louis-Antoine [[Cordier]], diplômé de l’école des mines qui succédera à [[Haüy]] section minéralogie en 1822... Jean-Marie-Joseph Coutelle, capitaine des aérostiers, attaché à l’expédition pour fabriquer des aérostats, en raison de ces compétences acquises avec les frères Montgolfier, il participera avec l’ingénieur des mines et minéralogiste François-Michel de Rozière à une expédition scientifique au Sinaï, et mis au point un système de transport pour les obélisques qui fut largement réemployé pour transporter celui de Louxor à Paris... l’ingénieur des mines et minéralogiste Victor Dupuy qui effectura différentes explorations du Fayoum et de la haute-Egypte en compagnie de son confrère de Rozière…sans oublier l’ingénieur des ponts et chaussées et historien Edouard de Villiers du Terrage, ou Deviliers, qui nous a légué un fabuleux récit de sa vie au jour le jour sous la forme d’un <font color="blue"><i>« journal et souvenirs sur l’Expédition d’Egypte, 1798~1801. » </i></font> il participa à de nombreuses expéditions et études scientifiques avec Girard notamment sur le Nil, les différents systèmes d’irrigations, il effectura également en compagnie des [[minéralogiste]]s de Rozière, Dupuy, d’importants rélevés en haute-Egypte...     

Version du 26 décembre 2010 à 21:39

La Commission des Sciences et des Arts - Expédition d'Egypte

Ce qui donne à cette expédition un caractère extraordinaire et dont il n’existe peut-être pas d’autre exemple dans l’histoire, ce n’est pas la rapidité des préparatifs, ni la hardiesse du projet, mais plutôt qu’il ne s’agissait pas seulement de conduire sur les bords du Nil une flotte et une armée, mais d’y amener également des savants : ingénieurs, chimistes, physiciens, astronomes, géomètres, minéralogistes, archéologues; des artistes: architectes, peintres, dessinateurs, graveurs, sculpteurs ; des lettrés, des imprimeurs... afin d’y étudier les ressources du pays ainsi que les fabuleux vestiges de son lointain passé... Mais revenons quelques temps plus tôt...

De retour en France après la légendaire campagne d’Italie, Bonaparte désireux de faire partie de la communauté scientifique, est élu, le 5 Nivôse An VI - lundi 25 décembre 1797, par 305 votes, contre 166 au citoyen Duilon et 123 au citoyen Montalembert, membre de l’Institut National de France, à la grande satisfaction de Gaspard Monge et de Claude Berthollet avec lesquels il s’était lié d’amitié en Italie... Cette élection lui permettant par une présence assidue aux séances de mieux connaitre et de tisser des liens avec l’élite de la communauté scientifique...

Si bien que lorsque le Directoire Exécutif, fit appel au volontariat, le 26 Ventôse An VI - vendredi 16 mars 1798, parmi les grandes établissement de l’état, les scientifiques et artistes de renoms pour constituer « La Commission des Sciences et des Arts », en publiant un arrêté prescrivant au ministre de l’intérieur : « de mettre à la disposition du général en chef Bonaparte, des ingénieurs, savants et artistes… » - arrêté complémentaire à celui du 23 Germinal An VI - jeudi 12 avril 1798, relatif à la formation de « l’Armée d’Orient » - il se produisit un extraordinaire engouement qui se propagea dans tous les milieux scientifiques Français de l’époque...
Malgré le mystère qui entourait les raisons à tant de préparatifs, l’incertitude de la destination finale et du résultat, tous ceux à qui la proposition fût faite acceptèrent avec empressement de faire partie de cette commission scientifique et de l’expédition que le général Bonaparte allait entreprendre à bord de « l’Orient », vaisseau amiral de la flotte expéditionnaire le 20 Floréal suivant, mercredi 9 mai 1798 - 20 Floréal An VI...

- Parmi eux, des hommes jouissant d’une grande renommée comme le chimiste Claude Berthollet qui effectuera des études sur le natron minéral composé de carbonate de sodium naturel hydraté : Na2CO310(H2O), découvreur de " l'Equilibre chimique " ; le mathématicien Gaspard Monge, auteur entre-autre de la géométrie descriptive et cofondateur de l’école de polytechnique ; mais aussi le minéralogiste Guy Dolomieu professeur de l’Ecole des Mines, membre de l’Institut et ami de Berthollet ; le chimiste et minéralogiste Hippolyte-Victor Collet-Descotils et ses travaux sur les sels de platine décomposables (iridium et rhodium ou palladium), futur directeur de l’école des Mines ; mais également Nicolas-Jacques Conté directeur de l’école d’aérostation de Meudon et inventeur entre-autre de la mine de crayon ; Pierre-Simon Girard, ingénieur des ponts et chaussés et physicien, c’est lui qui effectuera les études sur le Nil et les moyens d’irrigation grâce à ses connaissances sur l’eau…auteur en 1811 de la fontaine du château d’eau à Paris, pourvoyant d’eau potable les quartiers du Temple et du Marais ; le physicien Etienne-Louis Mallus avec entre-autre ses travaux sur la lumière, les systèmes géométriques, sa théorie de la double réfraction (1810) ; Geoffroy de Saint-Hilaire professeur au Muséum d’Histoire Naturelle, où il a fait appeler son ami Cuvier ; le dessinateur Dominique Vivan-Denon futur directeur des musées impériaux ; Pierre Bouchard lieutenant des aérostier et découvreur de la « pierre de Rosette » qui permettra à Jean-François Champollion de déchiffrer les hiéroglyphes, citons également le minéralogiste Pierre-Louis-Antoine Cordier, diplômé de l’école des mines qui succédera à Haüy section minéralogie en 1822... Jean-Marie-Joseph Coutelle, capitaine des aérostiers, attaché à l’expédition pour fabriquer des aérostats, en raison de ces compétences acquises avec les frères Montgolfier, il participera avec l’ingénieur des mines et minéralogiste François-Michel de Rozière à une expédition scientifique au Sinaï, et mis au point un système de transport pour les obélisques qui fut largement réemployé pour transporter celui de Louxor à Paris... l’ingénieur des mines et minéralogiste Victor Dupuy qui effectura différentes explorations du Fayoum et de la haute-Egypte en compagnie de son confrère de Rozière…sans oublier l’ingénieur des ponts et chaussées et historien Edouard de Villiers du Terrage, ou Deviliers, qui nous a légué un fabuleux récit de sa vie au jour le jour sous la forme d’un « journal et souvenirs sur l’Expédition d’Egypte, 1798~1801. » il participa à de nombreuses expéditions et études scientifiques avec Girard notamment sur le Nil, les différents systèmes d’irrigations, il effectura également en compagnie des minéralogistes de Rozière, Dupuy, d’importants rélevés en haute-Egypte...

Outre les savants et artistes... un très important matériel fut également embarqué à partir de différents ports, Toulon, Ajaccio, Civitavecchia, Gênes.., notamment des forges, des boussoles, des machines pneumatiques, des hygromètres, des instruments de chirurgie, mais également un observatoire, un cabinet de chimie, un laboratoire de physique, un établissement aéronautique (dont un aérostat), 3 presses françaises, une orientale et plus de 550 ouvrages sélectionnés par le citoyen J.B. Say, hormis les livres scientifiques choisis par Bonaparte lui-même. Une grande partie de ce matériel fût fourni par l’Ecole Polytechnique ainsi qu’une quarantaine de ses membres...

Mais arrêtons là cette trop sommaire énumération... voici les noms de ces braves et pacifiques personnages faisant partie de « La Commission des Sciences et des Arts » ainsi que les différentes sections qui la composèrent :

  • Section Géométrie :
    - Monge, Fourrier, Costaz, Mallus, Charbaud, Moret, Corancez, Fuseau, Bringuet, Bouchard.
  • Section Chimie :
    - Berthollet, Descotils, Champy (père), Samuel, Bernard, Champy (fils), Potier, Regnault.
  • Section Minéralogie :
    - Dolomieu, Cordier, Victor, Dupuy, de Rozière (en remplacement de Dolomieu ayant quitté l’Egypte pour raison de santé)
  • Section Ingénieurs des Pont et Chaussées :
    - Le Père Jacques-Marie (aîné), Girard, ingénieurs en chef ; Faye, Le Père (Gratien), Saint-Genis, Lancret, Fèvre, Chabrol, Jollois, Raffeneau, Delile, Arnolet, Favier, Dudois-Aymé, Devilliers (Villiers du Terrage), Moline, Martin, Bodard, Duval, Thévenot.
  • Section Ingénieurs - Géographes :
    - Testevuide, Jacotin, ingénieurs en chef, Directeurs ; Simonel, sous-chef ; Schouani, La Thuille, La Feuillade, Bertre, Lescene, Bourgeois, Leduc, Dulion, Faurie, Lévêque, Laroche, Jomard (aîné), Coraboeuf.
  • Section Ingénieurs de la Marine, Constructeurs :
    - Bouché, Chaumont, Greslé, puis arrivé plus tard à bord le la frégate « l’Egyptienne »: Vincent, Bonjean.
  • Section Ingénieurs Mécanicien Hydraulique :
    - Cécile.
  • Section Ingénieurs en instruments de mathématique :
    - Lenoir (fils).
  • Section Astronomie :
    - Beauchamp, Nouet, Quesnot, Méchain.
  • Section Mécanique et Aérostats :
    - Conté directeur ; Coutelle, Hassenfratz jeune, L’Homont, Adnès (père), Adnès (fils), Sirop, Couvreur, Aimé, Collin, Hérault, Plazanet.
  • Section élèves de l‘Ecole Polytechnique :
    - Caristie, Duchanoy, Jomard (jeune), Vincent, Viard, Alibert
  • Section Botanique :
    - Nectoux, Delile, Coquebert.
  • Section Zoologie :
    - Geoffroy- Saint-Hilaire, Savigny, Gérard.
  • Section Chirurgie :
    - Dubois (père), Pouqueville, Labate, Lacipière, Dubois (fils), Bessières, Daburon, Dewèvres. (Desgnettes chirugien chef et Larrey étant à l'état-major).
  • Section Pharmacie :
    - Boudet, Rouyer, Roguin (pharmacien en chef Roger - état-major, Boudet lui succèdera).
  • Section Antiquités :
    - Pourlier, Ripault, Panuzen.
  • Section Architectes :
    - Norry, Balzac, Protain, Lepère, Démoulin.
  • Section Peintres :
    - Redouté, Joly, Rigo.
  • Section Dessinateurs :
    - Dutertre, Denon, Portal, Caquet, Péré.
  • Section Economie Politique:
    - Bourienne, Regnault de Saint-Jean-d’Angely, Gloutier, Tallien.
  • Section Horlogerie :
    - Lemaître.
  • Section Sclpteur :
    - Casteix.
  • Section Graveur :
    - Fouquet.
  • Section Littérateurs :
    - Arnault, Lerouge, Parseval de Grandmaison, Bénaben.
  • Section Musiciens :
    - Villoteau, Rigel.
  • Section Interprètres :
    - Venture, Magallon, Lhomaca, Jaubert, Raige, Bregevich, Belleste, de Laporte.
  • Section Imprimerie Orientale et Française :
    - Marcel, directeur général ; Puntis, Galland, protes et sous-chefs ; Baudoin, Besson, directeurs divisionnaires.

- Ajoutons que leur travail ne fut pas de tout repos... comme le précise, à juste titre, le minéralogiste Dolomieu, chargé par ses confrères de transmettre leurs doléances à Bonaparte « il fallu plus d’une fois disputer le terrain que l’on avait à explorer ! »...

Cependant cette campagne scientifique eu l’inappréciable avantage de mettre en évidence le travail d’ingénieurs, de savants et d’artistes qui n’hésitèrent pas un seul









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