Pierrefitte-Nestalas : Différence entre versions

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<b> Pierrefitte-Nestalas </b> est une commune des Hautes-Pyrénées dans le canton d'Argelès-Gazost, 5 km SSE du chef-lieu, dans la plaine de confluence du gave de Pau et du gave de Cauterets.  
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<b>Pierrefitte-Nestalas </b> est une commune des Hautes-Pyrénées dans le canton d'Argelès-Gazost, 5 km SSE du chef-lieu, dans la plaine de confluence du gave de Pau et du gave de Cauterets. L'ancien village de Nestalas, dérivé de <i>neste</i> (torrent), y a pris son nouveau nom dès 1901 en raison de la croissance du faubourg de Pierrefitte, sis sur la route d'un Cauterets en pleine expansion.  
  
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L'ancien village de Nestalas, dérivé de neste (torrent), y a pris son nouveau nom dès 1901 en raison de la croissance du faubourg de Pierrefitte sur la route d'un Cauterets en pleine expansion. C'est dans cette plaine, le plus près possible des ressources hydroélectriques, que s'est établie en 1917 la première usine électrochimique, d'abord fabrique d'explosifs de guerre et point de départ d'une agglomération industrielle à laquelle participent les communes voisines de Soulom et Villelongue. En fait, il existait déjà une usine de traitement du minerai de plomb, extrait vers 1 200 m au SO (actuellement dans l'angle NO de la commune de Cauterets); le gisement dit de la Vieille Mine, connu des Romains, fut réexploité à partir de 1856, vendu à l'Asturienne puis aux Britanniques; la mine fut équipée d'un téléphérique de 6 600 m en 1907; passée à Penarroya en 1918, elle fut abandonnée en 1969.
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C'est dans cette plaine, le plus près possible des ressources hydroélectriques, que s'est établie en 1917 la première usine électrochimique, d'abord fabrique d'explosifs de guerre et point de départ d'une agglomération industrielle à laquelle participent les communes voisines de Soulom et Villelongue. En fait, il existait déjà une usine de traitement du [[minerai]] de [[plomb]], extrait vers 1 200 m au SO (actuellement dans l'angle NO de la commune de Cauterets); le gisement dit <i>de la Vieille Mine</i>, connu des Romains, fut réexploité à partir de 1856. Vendu à l'<i>Asturienne</i> puis aux Britanniques, la [[mine]] fut équipée d'un téléphérique de 6 600 m en 1907; passée à <i>Penarroya</i> en 1918, elle fut abandonnée en 1969.
  
Restent dans l'agglomération une usine de ferro-alliages du groupe Alcan (ex-Pechiney, 60 sal., spécialité d'inoculants, qui sont des alliages à base de ferro-silicium utilisés pour affiner la structure de la fonte), une petite fabrique chimique du groupe Atofina (Ceca, 25 sal., acide phosphorique et hypophosphite de sodium);
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Restent dans l'agglomération une usine de ferro-alliages du groupe <i>Alcan</i> (ex-<i>Aluminium-Pechiney</i>, 60 salariés, spécialité d'inoculants, qui sont des alliages à base de ferro-silicium utilisés pour affiner la [[structure]] de la [[fonte]]), une petite fabrique chimique du groupe <i>Atofina</i> (<i>Ceca</i>, 25 salariés, [[acide]] phosphorique et hypophosphite de [[sodium]]).
  
C'est à partir du minerai de blende des mines de Pierrefitte que le français Paul-Émile Lecoq de Boisbaudran découvrit l'élément chimique n°69 : le Gallium, en 1875
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C'est à partir du minerai de [[zinc]] (<i>[[blende]]</i> des mines de Pierrefitte que le français Paul-Émile Lecoq de Boisbaudran découvrit l'élément chimique n°69 : le [[Gallium]], en 1875.
  
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Version du 2 juin 2010 à 20:40

Mine de Pierrefitte-Nestalas
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Légende
Situation Pierrefitte-Nestalas, Hautes-Pyrénées
Ville la plus proche
Région
Pays France
Intérêt
Possibilité d'accès
Type d'accès
Temps de visite nécessaire
Voir

Pierrefitte-Nestalas est une commune des Hautes-Pyrénées dans le canton d'Argelès-Gazost, 5 km SSE du chef-lieu, dans la plaine de confluence du gave de Pau et du gave de Cauterets. L'ancien village de Nestalas, dérivé de neste (torrent), y a pris son nouveau nom dès 1901 en raison de la croissance du faubourg de Pierrefitte, sis sur la route d'un Cauterets en pleine expansion.

  • Historique :

C'est dans cette plaine, le plus près possible des ressources hydroélectriques, que s'est établie en 1917 la première usine électrochimique, d'abord fabrique d'explosifs de guerre et point de départ d'une agglomération industrielle à laquelle participent les communes voisines de Soulom et Villelongue. En fait, il existait déjà une usine de traitement du minerai de plomb, extrait vers 1 200 m au SO (actuellement dans l'angle NO de la commune de Cauterets); le gisement dit de la Vieille Mine, connu des Romains, fut réexploité à partir de 1856. Vendu à l'Asturienne puis aux Britanniques, la mine fut équipée d'un téléphérique de 6 600 m en 1907; passée à Penarroya en 1918, elle fut abandonnée en 1969.

Restent dans l'agglomération une usine de ferro-alliages du groupe Alcan (ex-Aluminium-Pechiney, 60 salariés, spécialité d'inoculants, qui sont des alliages à base de ferro-silicium utilisés pour affiner la structure de la fonte), une petite fabrique chimique du groupe Atofina (Ceca, 25 salariés, acide phosphorique et hypophosphite de sodium).

C'est à partir du minerai de zinc (blende des mines de Pierrefitte que le français Paul-Émile Lecoq de Boisbaudran découvrit l'élément chimique n°69 : le Gallium, en 1875.


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