Allevard : Différence entre versions
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Ce minerai était autrefois, à la sortie de la mine, grillé dans de petits fours, appelés "rafours". Cette opération de grillage et de chauffage permettait d'éliminer l'acide carbonique qu'il contenait et de "purifier" le minerai. <br> | Ce minerai était autrefois, à la sortie de la mine, grillé dans de petits fours, appelés "rafours". Cette opération de grillage et de chauffage permettait d'éliminer l'acide carbonique qu'il contenait et de "purifier" le minerai. <br> | ||
Il était ensuite transformé en fonte dans les hauts fourneaux; puis transporté en barres, en plaques ou en carrés, à dos de mulets ou par voie fluviale, vers les destinations les plus diverses, la proche Savoie, le Grésivaudan, la vallée du Fure, pour être travaillé dans les taillanderies.<br> | Il était ensuite transformé en fonte dans les hauts fourneaux; puis transporté en barres, en plaques ou en carrés, à dos de mulets ou par voie fluviale, vers les destinations les plus diverses, la proche Savoie, le Grésivaudan, la vallée du Fure, pour être travaillé dans les taillanderies.<br> | ||
| − | Au milieu du 19éme siècle , les mines de la Taillait semblent plus prometteuses et | + | Au milieu du 19éme siècle, les mines de la Taillait semblent plus prometteuses et en 1874, la société Schneider rachète toutes les concessions de ces mines et implantent un complexe industriel.<br> |
| − | Schneider réalise des aménagements de grande échelle dans la montagne de la Taillat au dessus de Saint Pierre. Deux " bancs travers ", Ste Madeleine et St Henri sont progressivement percés à partir des années 1872 et 1894 sur des longueurs de 400 et 1000 m.<br> | + | Schneider réalise des aménagements de grande échelle dans la montagne de la Taillat au dessus de Saint Pierre. Deux "bancs travers", Ste Madeleine et St Henri sont progressivement percés à partir des années 1872 et 1894 sur des longueurs de 400 et 1000 m.<br> |
| − | Reliés par un puits vertical de 200 m, ils permettent d'accéder à 7 niveaux de galeries .<br> | + | Reliés par un puits vertical de 200 m, ils permettent d'accéder à 7 niveaux de galeries.<br> |
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Le minerai est expédié par le nouveau chemin de fer, soit en direction du haut fourneau d'Allevard, soit surtout vers la gare du Cheylas à destination du Creusot.<br> | Le minerai est expédié par le nouveau chemin de fer, soit en direction du haut fourneau d'Allevard, soit surtout vers la gare du Cheylas à destination du Creusot.<br> | ||
En 1922, l'extraction est arrêtée. | En 1922, l'extraction est arrêtée. | ||
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*Minéraux | *Minéraux | ||
| − | [[sidérite]]: cristaux bruns très bien formés | + | [[sidérite]] : cristaux bruns très bien formés centimétriques et renommés associés au quartz<br> |
| − | [[quartz]]: très limpide , il y a aussi des macles de la gardette . | + | [[quartz]] : très limpide, il y a aussi des macles de la gardette . |
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Version du 28 mai 2010 à 19:52
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| Légende | |
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| Situation | Isère |
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| Région | |
| Pays | France |
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| Possibilité d'accès | . |
| Type d'accès | |
| Temps de visite nécessaire | |
| Voir |
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- Historique :
Les mines d'Allevard sont exploités dès le moyen-age : les filons affleurent au sol et on se contente donc de creuser et d'éviter ainsi un étayage trop poussé.
Ce minerai était autrefois, à la sortie de la mine, grillé dans de petits fours, appelés "rafours". Cette opération de grillage et de chauffage permettait d'éliminer l'acide carbonique qu'il contenait et de "purifier" le minerai.
Il était ensuite transformé en fonte dans les hauts fourneaux; puis transporté en barres, en plaques ou en carrés, à dos de mulets ou par voie fluviale, vers les destinations les plus diverses, la proche Savoie, le Grésivaudan, la vallée du Fure, pour être travaillé dans les taillanderies.
Au milieu du 19éme siècle, les mines de la Taillait semblent plus prometteuses et en 1874, la société Schneider rachète toutes les concessions de ces mines et implantent un complexe industriel.
Schneider réalise des aménagements de grande échelle dans la montagne de la Taillat au dessus de Saint Pierre. Deux "bancs travers", Ste Madeleine et St Henri sont progressivement percés à partir des années 1872 et 1894 sur des longueurs de 400 et 1000 m.
Reliés par un puits vertical de 200 m, ils permettent d'accéder à 7 niveaux de galeries.
En surface trois plans inclinés de 200 m chacun font descendre le minerai vers les ateliers de criblages et les fours à griller de Champ Sappey au pied de la montagne.
Le minerai est expédié par le nouveau chemin de fer, soit en direction du haut fourneau d'Allevard, soit surtout vers la gare du Cheylas à destination du Creusot.
En 1922, l'extraction est arrêtée.
- Minéraux
sidérite : cristaux bruns très bien formés centimétriques et renommés associés au quartz
quartz : très limpide, il y a aussi des macles de la gardette .
On trouve aussi en bon cristaux la bournonite, la tétrahédrite, l'ankérite/dolomite.
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