Maastrichtien : Différence entre versions
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| + | Au Maastrichtien, succèdera l'étage [[Danien]], premier étage du [[Paléocène]]. <br><br> | ||
| + | L'un des fossiles les plus connus de cet étage est le [[Mosasaure]] (littéralement "reptile de la Meuse") étudié par Georges [[Cuvier]].<br> | ||
| + | La fin du Maastrichtien correspond à l'évènement connu sous le nom d'<b>extinction du Crétacé</b> (limite mésozoïque-cénozoïque nommée aussi limite KT) qui a vu la disparition de beaucoup d'espèces ou groupes d'espèces : [[ammonite]]s, [[belemnite]]s, [[dinosaure]]s, … De nombreuses hypothèses tentent d'expliquer ces disparitions.<br> | ||
| + | Cette limite est souvent marqué par une couche d'[[argile]] noire riche en [[iridium]], ce qui ferait pencher certains vers une cause cosmique. D'autres indices permettraient de penser que ces extinctions seraient dues probablement à une conjonction de différents phénomènes et non à un phénomène unique. | ||
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Version du 14 février 2010 à 16:34
Maastrichtien, maastrichtien - maastrichtienne (n. m. & adj.) terme initié par André Dumont, en 1849, de Maastricht, ville des Pays-Bas ; en anglais Maastrichtian : Dernier étage stratigraphique du Crétacé.
- On peut rencontrer, chez les auteurs, la graphie : Maëstrichtien, nom que cet étage portait jusqu'en 1980.
- Bornes en Ma : de -70,6±0,6 à -65,5±0,3.
Le Maastrichtien fut défini par André Dumont en 1849 à partir des tuffeaux exploités près de Maastricht aux Pays-Bas. Le Maastrichtien termine l'ère Mésozoïque.
Au Maastrichtien, succèdera l'étage Danien, premier étage du Paléocène.
L'un des fossiles les plus connus de cet étage est le Mosasaure (littéralement "reptile de la Meuse") étudié par Georges Cuvier.
La fin du Maastrichtien correspond à l'évènement connu sous le nom d'extinction du Crétacé (limite mésozoïque-cénozoïque nommée aussi limite KT) qui a vu la disparition de beaucoup d'espèces ou groupes d'espèces : ammonites, belemnites, dinosaures, … De nombreuses hypothèses tentent d'expliquer ces disparitions.
Cette limite est souvent marqué par une couche d'argile noire riche en iridium, ce qui ferait pencher certains vers une cause cosmique. D'autres indices permettraient de penser que ces extinctions seraient dues probablement à une conjonction de différents phénomènes et non à un phénomène unique.
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Voir la frise : Les temps géologiques et Divisions chronostratigraphiques.
