Crocoïte : Différence entre versions
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| Origine du nom= Du grec "Krokos" qui signifie safran, en allusion à la couleur de ce minéral réduit en poudre. | | Origine du nom= Du grec "Krokos" qui signifie safran, en allusion à la couleur de ce minéral réduit en poudre. | ||
| Locatité type= Berezovsk, Sverdlovsk, Oural, Russie. | | Locatité type= Berezovsk, Sverdlovsk, Oural, Russie. | ||
− | | Auteur(s) de la description= Beudant | + | | Auteur(s) de la description= Beudant (voir " statut ") |
− | | Date de la publication= 1832 | + | | Date de la publication= 1832 (voir " statut ") |
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− | *Statut : Validé | + | *Statut : Validé [[I.M.A.]]. La première observation de la crocoïte a été faite à Beresovsk (Oural, Russie) dans un quartz aurifère à [[galène]] et [[lindströmite]] et c'est sur ces échantillons que le chrome fut découvert par Vauquelin en 1797. René-Just Haüy et Louis-Nicolas Vauquelin, travaillaient de concert et, tandis que l'un étudiat le chimisme du nouveau minéral, l'autre étudiat sa cristallographie. C'est ainsi que fut publié, en 1797, le " chromate de plomb rouge de Sibérie ". En 1932, Beudant, l'élève de Haüy, appela ce minéral " crocoïse " pour sa couleur semblables à celle des étamines crocus sativa. Plus tard, " crocoïse " fut harmonisé en " crocoïte ". |
*Propriétés optiques et autres : Transparent, translucide. | *Propriétés optiques et autres : Transparent, translucide. | ||
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Version du 13 avril 2009 à 20:31
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Origine du nom | Du grec "Krokos" qui signifie safran, en allusion à la couleur de ce minéral réduit en poudre. |
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Localité type | |
Auteur(s) de la description | Beudant (voir " statut ") |
Date de la publication | 1832 (voir " statut ") |
Référence de la publication | |
Classe chimique | VI SULFATES |
Sous-classe chimique | Chromates |
Formule chimique | PbCrO4 |
Système cristallin | Monoclinique |
Classe de symétrie | 2/m Holoédrie monoclinique |
Réseau de Bravais | Primitif P |
Dureté "Mohs" | de 2,50 à 3,00 |
Densité | de 5,96 à 6,02 |
Clivages | Distinct {110}, indistinct {001} et {100} |
Cassures | Conchoïdale, irrégulière |
- Statut : Validé I.M.A.. La première observation de la crocoïte a été faite à Beresovsk (Oural, Russie) dans un quartz aurifère à galène et lindströmite et c'est sur ces échantillons que le chrome fut découvert par Vauquelin en 1797. René-Just Haüy et Louis-Nicolas Vauquelin, travaillaient de concert et, tandis que l'un étudiat le chimisme du nouveau minéral, l'autre étudiat sa cristallographie. C'est ainsi que fut publié, en 1797, le " chromate de plomb rouge de Sibérie ". En 1932, Beudant, l'élève de Haüy, appela ce minéral " crocoïse " pour sa couleur semblables à celle des étamines crocus sativa. Plus tard, " crocoïse " fut harmonisé en " crocoïte ".
- Propriétés optiques et autres : Transparent, translucide.
- Couleur : rouge orange, orange, rouge, jaune. Se terni lentement par exposition à la lumière du jour. Poussière safran.
- Éclat du minéral : adamantin, vitreux.
- Trace : jaune orange.
- Morphologie des cristaux : Prismatique, aciculaire, pseudo-octaédrique. Souvent cannelé ou strié.
- Macles :
- Morphologie des agrégats :
- Conditions de formation et/ou de gisement : C'est un supergène des filons à galène encaissés dans des roches ultra-basiques ou voisines de celles-ci.
- Utilisations :
- Échantillons de collection : En sus de ceux trouvés dans sa localité type, on trouve de remarquables cristaux à Dundas (Tasmanie, Australie) associés à la cérusite, la dundasite et le massicot. On en trouve aussi à Goyabeira (Minas Gerais, Brésil). Pour la France on peut citer Nontron en Dordogne, où l'on trouve de petit cristaux dans les filons de galène.
Crocoïte et pyromorphite, Nontron, Dordogne (24), France
supergène : Terme désignant les phénomènes physiques et chimiques (érosion, dissolution, recristallisation) qui se produisent dans la zone proche de la surface, suite à l'action de l'air, des eaux, du gel etc. De nombreux minéraux secondaires, dits supergènes, se forment dans cette zone par dissolution de minéraux primaires.