La Croix de Pallières : Différence entre versions
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− | La concession de pyrite de fer de Pallières | + | La [[concession]] de [[pyrite]] de [[fer]] de Pallières est accordée à André Bardet en 1809, puis confirmée et rendue perpétuelle pour son gendre, Jules Mirial, en 1812. Agrandie en 1822 par l'apport de la concession de la <i>Gravoulière</i>, l'exploitation reste artisanale et alimente principalement l'usine de vitriol <i>Mirial</i> jusqu'à la constitution, vers 1856, de la <em>Compagnie des mines de Pallières</em>. |
− | En 1844 : découverte de la présence en profondeur de sphalérite et de galène (zinc et plomb). Après 1857, développement important, la pyrite est livrée à Salindres (usine Péchiney) et à Marseille, la sphalérite à l' usine | + | En 1844 : découverte de la présence en profondeur de [[sphalérite]] et de [[galène]] ([[minerai]]s de [[zinc]] et [[plomb]]). Après 1857, développement important, la pyrite est livrée à Salindres (usine Péchiney) et à Marseille, la sphalérite à l'usine de zinc de la Grand-Combe.<br> |
− | En 1865 : 1er four de grillage du minerai (J.B. Pastre directeur). Déclin progressif puis passage au début du 20e siècle à la <em> Société des Mines et Fonderies de Zinc de la Vieille Montagne </em> qui exploite le site jusqu'à sa fermeture en 1971. Il n'y | + | En 1865 : 1er [[four]] de grillage du minerai (J.B. Pastre directeur). Déclin progressif, puis passage au début du 20e siècle à la <em>Société des Mines et Fonderies de Zinc de la Vieille Montagne</em> qui exploite le site jusqu'à sa fermeture en 1971. Il n'y eut pas de production de 1914 à 1916, mais un rééquipement complet achevé en 1920.<br> |
− | L'usine de traitement du minerai (broyage et concentration) | + | L'usine de traitement du minerai (broyage et concentration) fut construite en 1926 et un nouveau [[puits]] fut fonçé en 1947.<br> |
− | Les bâtiments du carreau furent détruits en 1991 | + | Les bâtiments du [[carreau]] furent détruits en 1991. Il ne subsiste qu'une petite maison de gardien, bureaux et logement d'ingénieur. |
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Situation | Gard |
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Pays | France |
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La Croix de Pallières
- Historique :
Cette mine faisait partie de l'ensemble d'industries extractives des Mines de Pallières.
La concession de pyrite de fer de Pallières est accordée à André Bardet en 1809, puis confirmée et rendue perpétuelle pour son gendre, Jules Mirial, en 1812. Agrandie en 1822 par l'apport de la concession de la Gravoulière, l'exploitation reste artisanale et alimente principalement l'usine de vitriol Mirial jusqu'à la constitution, vers 1856, de la Compagnie des mines de Pallières.
En 1844 : découverte de la présence en profondeur de sphalérite et de galène (minerais de zinc et plomb). Après 1857, développement important, la pyrite est livrée à Salindres (usine Péchiney) et à Marseille, la sphalérite à l'usine de zinc de la Grand-Combe.
En 1865 : 1er four de grillage du minerai (J.B. Pastre directeur). Déclin progressif, puis passage au début du 20e siècle à la Société des Mines et Fonderies de Zinc de la Vieille Montagne qui exploite le site jusqu'à sa fermeture en 1971. Il n'y eut pas de production de 1914 à 1916, mais un rééquipement complet achevé en 1920.
L'usine de traitement du minerai (broyage et concentration) fut construite en 1926 et un nouveau puits fut fonçé en 1947.
Les bâtiments du carreau furent détruits en 1991. Il ne subsiste qu'une petite maison de gardien, bureaux et logement d'ingénieur.
- Description :
La mine est adossée à une structure en horst active durant la sédimentation liassique et qui fait apparaître le socle granitique .
Ce horst met en évidence deux zones sédimentaires : à l'ouest, un bassin triassique et liasique (de Mialet-Thairas) et à l'est, le bassin languedocien avec des marches d'effondrements.
- Minéraux :
Le minerai est constitué de sphalérite, galène dans des couches dolomitiques. La galène est peu argentifère, mais contient 14 % de fer, 6,5 kg par tonne de cadmium et 350 gr par tonne de germanium.
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