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On trouve : autunite, billiétite, carnotite, coffinite, dewindtite, ianthinite, kasolite, magnésiumzippèite, novacekite, parsonsite, phosphuranylite, torbernite, thorite, uraninite, uranocircite, uranophane, uranopilite, vochtenite, wölsendorfite. | On trouve : autunite, billiétite, carnotite, coffinite, dewindtite, ianthinite, kasolite, magnésiumzippèite, novacekite, parsonsite, phosphuranylite, torbernite, thorite, uraninite, uranocircite, uranophane, uranopilite, vochtenite, wölsendorfite. | ||
+ | Le bassin d’Autun est souvent considéré comme le berceau de l’industrie schistière. Bien avant que le pétrole n’ait été découvert, on extrayait à Autun l’huile de schiste. Le bassin d’Autun (environ 250 km2) forme une dépression comblée de formations schisteuses et de formations houillères. Les formations schisteuses contiennent des hydrocarbures qui ne peuvent être extraits que par pyrogénation. Le gisement schisteux se présente sous forme de couches feuilletées de faible épaisseur affleurant en surface et s’enfonçant jusqu’à 1200 m, seules, les formations superficielles, jusqu’à une profondeur de 300 m, ont été exploitées. Le traitement pour l’obtention de pétrole lampant était réalisé sur place (distillation, raffinage). L’exploitation débute en 1838, prend un grand essor autour des années 1860 puis l’importation du pétrole ruine l’industrie des schistes. Un programme d’extension pendant la guerre 39-45 ne permet pas le redémarrage de l’activité. En 1957, l’arrêt est effectif, sans que le gisement soit véritablement épuisé, en raison du prix prohibitif de l’huile brut fabriquée en comparaison du prix du pétrole brut. Des études réalisées autour des années 1974 en vue d’examiner l’opportunité d’une reprise de l’exploitation des schistes bitumineux n’ont, à ce jour, pas eu de suite | ||
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Version du 21 mai 2010 à 22:04
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Légende | |
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Situation | Saône-et-Loire |
Ville la plus proche | Autun |
Région | |
Pays | France |
Intérêt | |
Possibilité d'accès | |
Type d'accès | |
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District d'Autun : Ce district est, avec ceux de Château-Chinon et Grury, l'une des trois zones d'exploitations uraniféres de la région du Morvan.
Hormis quelques zones de recherches, il est surtout représenté par la mine des Ruaux.
Découverte en 1905, les premiers travaux dans cette zone ne servirent qu'à alimenter les collectionneurs de minéraux et les industries verrières en autunite, minéral emblématique de ce lieu.
Ce gisement est encaissé dans les leucogranites de Mesvres ; au nord on trouve des gneiss et au sud le granite d'Uchon. Les leucogranites sont altérés par de nombreuses cassures.
La minéralisation de la mine des Ruaux est surtout constituée de pechblende. L'exploitation
a eu lieu de 1906 à 1910, de 1946 à 1949 et de 1957 à 1958.
On trouve : autunite, billiétite, carnotite, coffinite, dewindtite, ianthinite, kasolite, magnésiumzippèite, novacekite, parsonsite, phosphuranylite, torbernite, thorite, uraninite, uranocircite, uranophane, uranopilite, vochtenite, wölsendorfite.
Le bassin d’Autun est souvent considéré comme le berceau de l’industrie schistière. Bien avant que le pétrole n’ait été découvert, on extrayait à Autun l’huile de schiste. Le bassin d’Autun (environ 250 km2) forme une dépression comblée de formations schisteuses et de formations houillères. Les formations schisteuses contiennent des hydrocarbures qui ne peuvent être extraits que par pyrogénation. Le gisement schisteux se présente sous forme de couches feuilletées de faible épaisseur affleurant en surface et s’enfonçant jusqu’à 1200 m, seules, les formations superficielles, jusqu’à une profondeur de 300 m, ont été exploitées. Le traitement pour l’obtention de pétrole lampant était réalisé sur place (distillation, raffinage). L’exploitation débute en 1838, prend un grand essor autour des années 1860 puis l’importation du pétrole ruine l’industrie des schistes. Un programme d’extension pendant la guerre 39-45 ne permet pas le redémarrage de l’activité. En 1957, l’arrêt est effectif, sans que le gisement soit véritablement épuisé, en raison du prix prohibitif de l’huile brut fabriquée en comparaison du prix du pétrole brut. Des études réalisées autour des années 1974 en vue d’examiner l’opportunité d’une reprise de l’exploitation des schistes bitumineux n’ont, à ce jour, pas eu de suite
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