Minéralogie de la France et de ses colonies : Différence entre versions

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Un très grand nombre d’illustrations permettent de faciliter la compréhension de la structure d’un minéral ou de son aspect.<br>
 
Un très grand nombre d’illustrations permettent de faciliter la compréhension de la structure d’un minéral ou de son aspect.<br>
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<b>Alfred Lacroix</b> (Mâcon, 1863-Paris, 1948), pharmacien, minéralogiste, volcanologue.  Son grand-père et son père étaient pharmaciens à Mâcon. Il est donc tout naturel qu'il adopte la même profession. Mais sa passion pour la minéralogie, manifestée dès son plus jeune âge, le conduit à fréquenter les savants spécialisés en sciences de la Terre, dont Ferdinand Fouqué, du Collège de France, qu'il accompagne dans ses voyages dans le monde entre 1888 et 1902. Cette année-là, le 8 mai, l'éruption terrifiante de la montagne Pelée, à la Martinique, anéantit en quelques minutes la ville et le port de Saint-Pierre, ne laissant que deux survivants. Il est alors envoyé en mission à Saint-Pierre pour étudier cette éruption. Il y séjourne une seconde fois, en août 1902, après la deuxième éruption. A. Lacroix explique pour la première fois les phénomènes qu'il désigne par « nuées ardentes ». Ses connaissances en volcanologie et en minéralogie en font un expert qui sera sollicité pour observer de nombreux volcans nationaux et internationaux. Parmi ses principaux ouvrages, citons le Traité de minéralogie (5 vol.), les 2 volumes sur les conclusions de ses observations de la montagne Pelée, celui sur le Piton de la Fournaise.<br>
 
<b>Alfred Lacroix</b> (Mâcon, 1863-Paris, 1948), pharmacien, minéralogiste, volcanologue.  Son grand-père et son père étaient pharmaciens à Mâcon. Il est donc tout naturel qu'il adopte la même profession. Mais sa passion pour la minéralogie, manifestée dès son plus jeune âge, le conduit à fréquenter les savants spécialisés en sciences de la Terre, dont Ferdinand Fouqué, du Collège de France, qu'il accompagne dans ses voyages dans le monde entre 1888 et 1902. Cette année-là, le 8 mai, l'éruption terrifiante de la montagne Pelée, à la Martinique, anéantit en quelques minutes la ville et le port de Saint-Pierre, ne laissant que deux survivants. Il est alors envoyé en mission à Saint-Pierre pour étudier cette éruption. Il y séjourne une seconde fois, en août 1902, après la deuxième éruption. A. Lacroix explique pour la première fois les phénomènes qu'il désigne par « nuées ardentes ». Ses connaissances en volcanologie et en minéralogie en font un expert qui sera sollicité pour observer de nombreux volcans nationaux et internationaux. Parmi ses principaux ouvrages, citons le Traité de minéralogie (5 vol.), les 2 volumes sur les conclusions de ses observations de la montagne Pelée, celui sur le Piton de la Fournaise.<br>
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Version actuelle datée du 22 décembre 2020 à 12:48


Minéralogie de la France et de ses colonies
Alfred Lacroix




Pages de titre des différents tomes
Tome I Tome II Tome III (fascicule 1)
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Tome III (fascicule 2) Tome IV Tome V
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Présentation :
Il s’agit là d’un ouvrage incontournable de la minéralogie française. Réalisée en 6 tomes, par Alfred Lacroix, cet ouvrage annonce en sous-titre son contenu : Description physique et chimique des minéraux ; étude des conditions géologiques de leur gisement.
Les minéraux sont classés, tome après tome par classe chimique.
Un très grand nombre d’illustrations permettent de faciliter la compréhension de la structure d’un minéral ou de son aspect.

300p


Nous allons décrire l’ensemble de l’ouvrage, tome après tome :

Tome I

Ce tome I, consacré aux Silicates et Titanates, fut publié à l’origine en deux fascicules qui sont réunis dans ce tome I.

Fascicule 1

Page I à 304 ; parution en janvier 1893

Fascicule 2

Page 305 à 723 ; parution en décembre 1895,

Ce Tome I fut édité par la Librairie Polytechnique, Baudry et Cie, 15 rue des Saints Pères, Paris.

Tome II

Ce Tome II, paru en 1896, termine d’abord les Silicates et Titanates (page 1 à 352) puis décrit les éléments natifs (page 353 à 438), les Carbures, Sulfures, Phosphures, Arséniures et Antimoniures (page 439 à 742) et enfin les sels haloïdes (Chlorures, Bromures, Iodures et Fluorures) qui terminent le tome.
Comprenant 804 pages, ce deuxième tome fut aussi édité par la Librairie Polytechnique, Baudry et Cie, 15 rue des Saints Pères, Paris.

Tome III Premier fascicule

Publié en 1901, il est consacré aux Oxydes, Hydroxydes, Nitrates et Carbonates.
Pages numérotées de 1 à 400 ; cet ouvrage fut édité par la Librairie Polytechnique. Ch. Beranger Editeur. (successeur de Baudry et Cie) 15 rue des Saints Pères, Paris.

Tome III Second fascicule

Publié en 1909, il termine les minéraux énoncés précédemment. Pages numérotées de 401 à 815. Même éditeur que le premier fascicule.

Tome IV

Edité en 1910 (même éditeur que le Tome III), on y rencontre la descriptions des Manganites, Plumbites, Sulfates, Molybdates, Tungstates, Borates, Aluminates, Ferrites, Antimonites, Phosphates, Arséniates, Antimoniates, Vanadates, Niobates, Tantalates et les Corps d’origine organique.
A partir de la page 668 (ouvrage de 991 pages au total) se trouve un supplément qui suit le plan général de l’ensemble de l’ouvrage.

Tome V

Toujours chez le même éditeur, ce dernier tome, paru en 1913, commence par un deuxième supplément (page 1 à 94).
Toute la fin de l’ouvrage sera consacrée à un index géographique reprenant par ordre alphabétique tous les lieux cités dans l’ensemble des tomes.


L’auteur :
Alfred Lacroix (Mâcon, 1863-Paris, 1948), pharmacien, minéralogiste, volcanologue. Son grand-père et son père étaient pharmaciens à Mâcon. Il est donc tout naturel qu'il adopte la même profession. Mais sa passion pour la minéralogie, manifestée dès son plus jeune âge, le conduit à fréquenter les savants spécialisés en sciences de la Terre, dont Ferdinand Fouqué, du Collège de France, qu'il accompagne dans ses voyages dans le monde entre 1888 et 1902. Cette année-là, le 8 mai, l'éruption terrifiante de la montagne Pelée, à la Martinique, anéantit en quelques minutes la ville et le port de Saint-Pierre, ne laissant que deux survivants. Il est alors envoyé en mission à Saint-Pierre pour étudier cette éruption. Il y séjourne une seconde fois, en août 1902, après la deuxième éruption. A. Lacroix explique pour la première fois les phénomènes qu'il désigne par « nuées ardentes ». Ses connaissances en volcanologie et en minéralogie en font un expert qui sera sollicité pour observer de nombreux volcans nationaux et internationaux. Parmi ses principaux ouvrages, citons le Traité de minéralogie (5 vol.), les 2 volumes sur les conclusions de ses observations de la montagne Pelée, celui sur le Piton de la Fournaise.
Une biographie plus complète sur ce lien : Alfred Lacroix


L’ensemble des tomes fut réédité en 1962 puis en 1977 sous des titres variés : « Minéralogie de la France et de ses anciens territoires d’outremer » (1977 ; Librairie du Museum) , ou « Minéralogie de la France et de ses anciennes colonies » (en 10 volumes).
On peut dire qu’à l’heure actuelle, trouver des spécimens de ces tomes est un véritable exploit.


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