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Situation | Ardèche |
Ville la plus proche | |
Région | |
Pays | France |
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Largentière
- Historique : Le gisement de Largentière était déjà connu au XIIe siècle et l’argent extrait servait à la fabrication de monnaies. Des mines sont exploitées au IXe siècle et jusqu’au XVe siècle. Les terrains argentifères firent l’objet de rivalités entre les seigneurs de la région.
Le gisement ne fut redécouvert qu’au XIXe siècle, où une première concession fut octroyée le 8 janvier 1876 sur 753 ha au profit de MM. Hilarion Roux et Emile Thomas Payen. Cette première concession fit retour à l’Etat après la mise en déchéance des concessionnaires par arrêté du 19 décembre 1894. La concession fut annulée le 24 mars 1939.
Il faut attendre les années 1950 pour que de nouvelles sociétés s’intéressent à ce gisement. En 1951, la Sté Minière et Métallurgique de Peňarroya entreprend une étude systématique du district et, en 1958, une belle découverte est réalisée par les géologues de cette société. Une nouvelle concession est obtenue sur 1 300 ha le 30 juillet 1964 et la nouvelle mine est inaugurée le 22 octobre 1964.
- Description : Le gisement consiste en deux couches métallifères de grès blanchâtres et bleuâtres dans lesquelles est disséminé le minerai de plomb argentifère (galène). Ces couches ont une grande puissance (2 mètres). Les minerais sont riches en argent : 2 à 6 kg par tonne de plomb.
Dans la première concession, celle de MM. Roux & Payen, on exploita par puits et galeries aux affleurements, dans le village de Largentière, la région du pont du Borrete et du Reclus.
Dès l’institution de la concession, les travaux démarrent avec intensité. En 1877, une galerie d’écoulement est percée et, par des puits intérieurs, les travaux sont en préparation. On produit cette année là, 300 tonnes de minerai propre à la fusion par simple triage ou débourbage et 800 tonnes de minerais de bocard, mais la laverie n’est pas encore installée. Les travaux sont arrêtés en 1882 et abandonnés en 1885.
Dans la nouvelle concession, celle de la Peňarroya, après des travaux de recherches effectués depuis 1952, l’exploitation commencera réellement en 1964. La laverie, qui vient de Saint-Sébastien-d'Aigrefeuille, est agrandie et modernisée.
Deux méthodes d'exploitation sont utilisées. D’abord la méthode par chambres et piliers abandonnés puis, à partir de 1973, la méthode sélective avec remblais et boisage dans les cassures et failles à forte concentration et galeries débouchant au jour.
Les réserves économiquement exploitables étant considérées par la Compagnie comme épuisées, l’exploitation est arrêtée en 1982. De 1964 à 1982 on a extrait 9,6 millions de tonnes de minerai donnant 356 203 tonnes de plomb, 68 569 tonnes de zinc et 750 tonnes d’argent.
- Minéraux :
- barytine, sphalérite, galène, quartz...
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