Rancié : Différence entre versions
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− | <b>Les mines de Rancié</b> sont d'anciennes | + | <b>Les mines de Rancié</b> sont d'anciennes [[mine]]s de [[fer]] situées en pleine montagne à Sem, en Ariège. Elles sont creusées vers 1 300 m d'altitude dans les flancs du pic de Ganchette qui culmine à 1 596 m. |
− | *Pendant plus de vingt siècles, la mine de fer de Rancié sur le territoire de la commune de Sem, fut le principal fournisseur de minerai de fer du Midi. Située au Mont Rancié qui culmine à un peu moins de | + | *Pendant plus de vingt siècles, la mine de fer de Rancié, sur le territoire de la commune de Sem, fut le principal fournisseur de [[minerai]] de fer du Midi. Située au Mont Rancié qui culmine à un peu moins de 1 600 m (d'où le nom de la mine), l'exploitation du fer s'est faite sur une montagne qui représentait un [[monolithe]] de [[minerai]] de "<i>pierre ferrue</i>" (expression dite par les mineurs). Le minerai disposé en "loupe" et entouré d'une [[gangue]] de [[calcaire]], affleurait parfois à l'air libre après le travail de l'[[érosion]]. La qualité de ce minerai, essentiellement constitué de pure [[hématite]] rouge ou brune associée à de l'[[oxyde]] de [[manganèse]], permettait d'obtenir des aciers réputés peu oxydables. |
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− | Le gisement de Rancié a probablement suscité de l'intérêt dès les premiers temps de la métallurgie du fer entre le | + | Le [[gisement]] de Rancié a probablement suscité de l'intérêt dès les premiers temps de la [[métallurgie]] du fer entre le VIème et le Vème siècle avant notre ère. A cette période, il ne s'agissait que du simple ramassage du minerai de surface en vertu du primitif droit de cueillette. |
− | La reconnaissance du droit d'exploitation du fer par les habitants de la vallée fut précisé par des chartes comtales qui devaient remonter aux origines du Comté de Foix autour du | + | La reconnaissance du droit d'exploitation du fer par les habitants de la vallée fut précisé par des chartes comtales qui devaient remonter aux origines du Comté de Foix autour du XIème siècle. Mais en 1293 est reconnu, pour tout habitant et sous le contrôle de la direction des consuls, le droit : <br> |
− | - de travailler dans les mines de la Vallée. | + | - de travailler dans les mines de la Vallée.<br> |
− | - de fabriquer et d'aiguiser tout instrument de fer | + | - de fabriquer et d'aiguiser tout instrument de fer<br> |
− | - de faire du charbon de bois | + | - de faire du [[charbon]] de bois<br> |
− | - d'exporter le fer hors de la Vallée | + | - d'exporter le fer hors de la Vallée<br> |
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− | La demande de fer augmentant en raison de la Guerre de Cent ans, le Comte de Foix promulgua en août 1414 un premier règlement codifiant les principes d'exploitation de la mine de Rancié. Ces dispositions, qui devaient remettre un peu d'ordre dans les pratiques commerciales, restèrent en vigueur durant près de trois siècles. | + | La demande de fer augmentant en raison de la Guerre de Cent ans, le Comte de Foix promulgua, en août 1414, un premier règlement codifiant les principes d'exploitation de la mine de Rancié. Ces dispositions, qui devaient remettre un peu d'ordre dans les pratiques commerciales, restèrent en vigueur durant près de trois siècles.<br> |
− | Il fut désigné à vie, par les consuls et le Bayle (représentant du Comte de Foix), un corps de quatre préposés aux mines assermentés que l'on | + | Il fut désigné à vie, par les consuls et le Bayle (représentant du Comte de Foix), un corps de quatre préposés aux mines assermentés que l'on appelait "jurats". Ces agents de l'autorité devenaient de véritables directeurs d'exploitation. Ils désignaient le lieu d'extraction aux équipes de deux mineurs. Ils établissaient la quantité de hottes de minerai ou "voltes" à extraire (une volte contenait environ 60 kg de minerai). Ils étaient chargés de contrôler l'état du chantier, le poids et la quantité du minerai mis en vente. Les jurats étaient très pointilleux car ils étaient rétribués sur la huitième partie des amendes infligées aux mineurs en infraction.<br> |
− | Le 24 juin 1706, un véritable coup d'état politique eut lieu à Vicdessos au conseil politique. Les trois quarts de ses membres qui n'appartenaient pas au Corps des Mineurs, décidèrent de nommer eux mêmes les | + | Le 24 juin 1706, un véritable coup d'état politique eut lieu à Vicdessos au conseil politique. Les trois quarts de ses membres qui n'appartenaient pas au Corps des Mineurs, décidèrent de nommer eux-mêmes les quatre Consuls qui auparavant étaient élus au suffrage direct.<br> |
− | Les jurats désignaient 20 mineurs par jour chargés des entretiens indispensables.Les jurats étaient chargés de déterminer les réparations à entreprendre et de veiller au respect des piliers de soutènement pour prévenir les effondrements. | + | Les jurats désignaient 20 mineurs par jour chargés des entretiens indispensables. Les jurats étaient chargés de déterminer les réparations à entreprendre et de veiller au respect des piliers de soutènement pour prévenir les effondrements.<br> |
− | Les jurats devaient aussi vérifier la qualité du minerai et fixer le nombre de "voltes" de minerai devant être extraites par chaque mineur. | + | Les jurats devaient aussi vérifier la qualité du minerai et fixer le nombre de "voltes" de minerai devant être extraites par chaque mineur.<br> |
− | Les jurats étaient garants du respect des horaires de travail: de 8 h à 19 h le soir entre le premier | + | Les jurats étaient garants du respect des horaires de travail : de 8 h à 19 h le soir entre le premier mars et le 30 novembre et de 9 h à 16 h le soir entre le premier décembre et le premier mars.<br> |
− | Avec ce | + | Avec ce règlement, les conditions de vie des mineurs et de leur famille ne s'améliorèrent pas. |
− | + | On s'en prenait aux piliers de soutènement de la mine, les éboulements étaient fréquents. En 1796, de graves menaces d'effondrement apparurent dans la galerie de la Graillère qui assurait les trois quart de la production du minerai. Face à ce péril, les autorités firent appel, en 1801, à l'ingénieur des mines Brochin, chargé d'étudier la situation et de proposer une nouvelle règlementation.<br> | |
− | Le | + | Le règlement élaboré par l'ingénieur des mines Brochin fut promulgué le 29 juin 1805 par le préfet de l'Ariège qui devint le tuteur de la mine de Rancié en remplacement de l'Administration consulaire de la Vallée de Vicdessos.<br> |
− | Depuis l'abolition des droits féodaux le 4 août 1789, la propriété du gisement de Rancié n'avait plus aucune base légale. On pouvait admettre que le sous-sol appartenait à l'état mais le droit d'exploitation était devenu vacant. Le gisement | + | Depuis l'abolition des droits féodaux le 4 août 1789, la propriété du gisement de Rancié n'avait plus aucune base légale. On pouvait admettre que le [[sous-sol]] appartenait à l'état mais le droit d'exploitation était devenu vacant. Le gisement attisait beaucoup de convoitise et même Napoléon 1er avait eu la pensée de faire de Rancié la dotation d'un Maréchal d'Empire. Alarmé par cette situation, le Patriciat de la Vallée, craignant qu'à la faveur d'une amitié politique, la [[concession]] se voit un jour accordée à un étranger, déposa une demande de concession au nom des huit communes du Vicdessos.<br> |
− | Le milieu du | + | Le milieu du XIXème siècle, allait être une période faste pour la mine grâce à une demande en fer soutenue pour construire le réseau de chemin de fer français. Mais cette situation sera de courte durée en raison de l'entrée en France de fers et aciers à des prix bien inférieurs à ceux produits par les [[forge]]s à la catalane.<br> |
− | En 1873, il y avait 560 mineurs qui devaient extraire jusqu'à 8 "voltes" de minerai par jour. Pour répondre à la demande et contraints à plus de productivité, les mineurs | + | En 1873, il y avait 560 mineurs qui devaient extraire jusqu'à 8 "voltes" de minerai par jour. Pour répondre à la demande et contraints à plus de productivité, les mineurs négligèrent les règles d'exploitation. Ils s'attaquèrent aux piliers de soutènement, favorisant les éboulements. Le grand gîte de Becquey fut inaccessible le 30 décembre 1881 suite à un effondrement et la galerie de Sainte Barbe fut arrêtée le 10 mai 1882.<br> |
− | En 1883, il fut décidé le percement d'une nouvelle galerie un peu plus bas qui sera dite la | + | En 1883, il fut décidé le percement d'une nouvelle galerie un peu plus bas, qui sera dite "la République". En 1891, la galerie de base fut achevée, mais plus aucun travaux de prospection ne fut entrepris. Déjà l'exploitation de la mine ne permettait plus d'assurer du travail à toutes les familles des trois villages miniers.<br> |
− | En 1904 des troubles graves éclatèrent à Sem. Les mineurs revendiquaient une revalorisation de leurs salaires. Ils dynamitèrent la maison de l'ingénieur | + | En 1904 des troubles graves éclatèrent à Sem. Les mineurs revendiquaient une revalorisation de leurs salaires. Ils dynamitèrent la maison de l'ingénieur-directeur Séris. L'État profita de ces événements pour retirer ses techniciens. La direction de la mine tomba entre les mains d'une équipe de mineurs de bonne volonté, mais incompétents. Très rapidement, l'anarchie s'installa dans les galeries de la République et de Sainte-barbe. |
Ces conflits mirent à rude épreuve l'équilibre financier. En 1912, le Conseil d'Administration dut faire appel aux subventions du Conseil Général pour pouvoir poursuivre les travaux d'extraction. | Ces conflits mirent à rude épreuve l'équilibre financier. En 1912, le Conseil d'Administration dut faire appel aux subventions du Conseil Général pour pouvoir poursuivre les travaux d'extraction. | ||
− | La Guerre de 14/18 raviva l'exploitation mais à partir de 1919 | + | La Guerre de 14/18 raviva l'exploitation, mais à partir de 1919 la mine vivota avec une centaine d'ouvriers. |
− | Le 18 décembre 1928, un énorme éboulement fit trois morts, deux blessés graves et une vingtaine de contusionnés dans | + | Le 18 décembre 1928, un énorme éboulement fit trois morts, deux blessés graves et une vingtaine de contusionnés dans les galeries de Becquey et de la République. Cette catastrophe fut le prétexte qu'attendait le Service des Mines pour interdire l'exploitation par l'arrêté préfectoral du 15 décembre 1929. |
− | Un essai de remise en exploitation en mai 1930 fut entrepris par la Société Commentry-Fourcambault-Decazeville qui avait pris en mains les hauts-fourneaux de Tarascon sur Ariège. Mais cette tentative échoua avec les conséquences de la crise économique de 1929. | + | Un essai de remise en exploitation, en mai 1930, fut entrepris par la <i>Société Commentry-Fourcambault-Decazeville</i> qui avait pris en mains les [[hauts-fourneaux]] de Tarascon-sur-Ariège. Mais cette tentative échoua avec les conséquences de la crise économique de 1929. |
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Version actuelle datée du 8 janvier 2021 à 20:56
Les mines de Rancié sont d'anciennes mines de fer situées en pleine montagne à Sem, en Ariège. Elles sont creusées vers 1 300 m d'altitude dans les flancs du pic de Ganchette qui culmine à 1 596 m.
- Pendant plus de vingt siècles, la mine de fer de Rancié, sur le territoire de la commune de Sem, fut le principal fournisseur de minerai de fer du Midi. Située au Mont Rancié qui culmine à un peu moins de 1 600 m (d'où le nom de la mine), l'exploitation du fer s'est faite sur une montagne qui représentait un monolithe de minerai de "pierre ferrue" (expression dite par les mineurs). Le minerai disposé en "loupe" et entouré d'une gangue de calcaire, affleurait parfois à l'air libre après le travail de l'érosion. La qualité de ce minerai, essentiellement constitué de pure hématite rouge ou brune associée à de l'oxyde de manganèse, permettait d'obtenir des aciers réputés peu oxydables.
- Historique :
Le gisement de Rancié a probablement suscité de l'intérêt dès les premiers temps de la métallurgie du fer entre le VIème et le Vème siècle avant notre ère. A cette période, il ne s'agissait que du simple ramassage du minerai de surface en vertu du primitif droit de cueillette.
La reconnaissance du droit d'exploitation du fer par les habitants de la vallée fut précisé par des chartes comtales qui devaient remonter aux origines du Comté de Foix autour du XIème siècle. Mais en 1293 est reconnu, pour tout habitant et sous le contrôle de la direction des consuls, le droit :
- de travailler dans les mines de la Vallée.
- de fabriquer et d'aiguiser tout instrument de fer
- de faire du charbon de bois
- d'exporter le fer hors de la Vallée
Les affleurements supérieurs du Rancié s'épuisèrent et il fallut entreprendre le creusement de galeries pour atteindre les "loupes" d'hématite au sein de la montagne. Plus l'altitude de l'ouverture de galeries était basse sur le Rancié et plus la gangue de calcaire stérile qui entourait le minerai était épaisse.
La demande de fer augmentant en raison de la Guerre de Cent ans, le Comte de Foix promulgua, en août 1414, un premier règlement codifiant les principes d'exploitation de la mine de Rancié. Ces dispositions, qui devaient remettre un peu d'ordre dans les pratiques commerciales, restèrent en vigueur durant près de trois siècles.
Il fut désigné à vie, par les consuls et le Bayle (représentant du Comte de Foix), un corps de quatre préposés aux mines assermentés que l'on appelait "jurats". Ces agents de l'autorité devenaient de véritables directeurs d'exploitation. Ils désignaient le lieu d'extraction aux équipes de deux mineurs. Ils établissaient la quantité de hottes de minerai ou "voltes" à extraire (une volte contenait environ 60 kg de minerai). Ils étaient chargés de contrôler l'état du chantier, le poids et la quantité du minerai mis en vente. Les jurats étaient très pointilleux car ils étaient rétribués sur la huitième partie des amendes infligées aux mineurs en infraction.
Le 24 juin 1706, un véritable coup d'état politique eut lieu à Vicdessos au conseil politique. Les trois quarts de ses membres qui n'appartenaient pas au Corps des Mineurs, décidèrent de nommer eux-mêmes les quatre Consuls qui auparavant étaient élus au suffrage direct.
Les jurats désignaient 20 mineurs par jour chargés des entretiens indispensables. Les jurats étaient chargés de déterminer les réparations à entreprendre et de veiller au respect des piliers de soutènement pour prévenir les effondrements.
Les jurats devaient aussi vérifier la qualité du minerai et fixer le nombre de "voltes" de minerai devant être extraites par chaque mineur.
Les jurats étaient garants du respect des horaires de travail : de 8 h à 19 h le soir entre le premier mars et le 30 novembre et de 9 h à 16 h le soir entre le premier décembre et le premier mars.
Avec ce règlement, les conditions de vie des mineurs et de leur famille ne s'améliorèrent pas.
On s'en prenait aux piliers de soutènement de la mine, les éboulements étaient fréquents. En 1796, de graves menaces d'effondrement apparurent dans la galerie de la Graillère qui assurait les trois quart de la production du minerai. Face à ce péril, les autorités firent appel, en 1801, à l'ingénieur des mines Brochin, chargé d'étudier la situation et de proposer une nouvelle règlementation.
Le règlement élaboré par l'ingénieur des mines Brochin fut promulgué le 29 juin 1805 par le préfet de l'Ariège qui devint le tuteur de la mine de Rancié en remplacement de l'Administration consulaire de la Vallée de Vicdessos.
Depuis l'abolition des droits féodaux le 4 août 1789, la propriété du gisement de Rancié n'avait plus aucune base légale. On pouvait admettre que le sous-sol appartenait à l'état mais le droit d'exploitation était devenu vacant. Le gisement attisait beaucoup de convoitise et même Napoléon 1er avait eu la pensée de faire de Rancié la dotation d'un Maréchal d'Empire. Alarmé par cette situation, le Patriciat de la Vallée, craignant qu'à la faveur d'une amitié politique, la concession se voit un jour accordée à un étranger, déposa une demande de concession au nom des huit communes du Vicdessos.
Le milieu du XIXème siècle, allait être une période faste pour la mine grâce à une demande en fer soutenue pour construire le réseau de chemin de fer français. Mais cette situation sera de courte durée en raison de l'entrée en France de fers et aciers à des prix bien inférieurs à ceux produits par les forges à la catalane.
En 1873, il y avait 560 mineurs qui devaient extraire jusqu'à 8 "voltes" de minerai par jour. Pour répondre à la demande et contraints à plus de productivité, les mineurs négligèrent les règles d'exploitation. Ils s'attaquèrent aux piliers de soutènement, favorisant les éboulements. Le grand gîte de Becquey fut inaccessible le 30 décembre 1881 suite à un effondrement et la galerie de Sainte Barbe fut arrêtée le 10 mai 1882.
En 1883, il fut décidé le percement d'une nouvelle galerie un peu plus bas, qui sera dite "la République". En 1891, la galerie de base fut achevée, mais plus aucun travaux de prospection ne fut entrepris. Déjà l'exploitation de la mine ne permettait plus d'assurer du travail à toutes les familles des trois villages miniers.
En 1904 des troubles graves éclatèrent à Sem. Les mineurs revendiquaient une revalorisation de leurs salaires. Ils dynamitèrent la maison de l'ingénieur-directeur Séris. L'État profita de ces événements pour retirer ses techniciens. La direction de la mine tomba entre les mains d'une équipe de mineurs de bonne volonté, mais incompétents. Très rapidement, l'anarchie s'installa dans les galeries de la République et de Sainte-barbe.
Ces conflits mirent à rude épreuve l'équilibre financier. En 1912, le Conseil d'Administration dut faire appel aux subventions du Conseil Général pour pouvoir poursuivre les travaux d'extraction.
La Guerre de 14/18 raviva l'exploitation, mais à partir de 1919 la mine vivota avec une centaine d'ouvriers.
Le 18 décembre 1928, un énorme éboulement fit trois morts, deux blessés graves et une vingtaine de contusionnés dans les galeries de Becquey et de la République. Cette catastrophe fut le prétexte qu'attendait le Service des Mines pour interdire l'exploitation par l'arrêté préfectoral du 15 décembre 1929.
Un essai de remise en exploitation, en mai 1930, fut entrepris par la Société Commentry-Fourcambault-Decazeville qui avait pris en mains les hauts-fourneaux de Tarascon-sur-Ariège. Mais cette tentative échoua avec les conséquences de la crise économique de 1929.
- Les minéraux:
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