Sainte-Marguerite-Lafigère : Différence entre versions
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− | | Nom=Saint-Marguerite- | + | | Nom=Saint-Marguerite-Lafigère |
− | | Image= | + | | Image=Batiment Rouviere.jpg |
− | | Légende= | + | | Légende=Bâtiment principal : concassage, tri du minerai, lavage (6 rampes de lavage), bassin de décantation. |
− | | Situation= Ardèche | + | | Situation= Ardèche et Gard |
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− | | Région= | + | | Région=Rhône-Alpes et Languedoc-Roussillon |
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* Historique : Il y eut plusieurs périodes d'exploitation de ce site, tant sur la rive gauche (coté route) que sur la rive droite : | * Historique : Il y eut plusieurs périodes d'exploitation de ce site, tant sur la rive gauche (coté route) que sur la rive droite : | ||
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:- 1900-1908 : période faste de la mine qui emploie alors 300 ouvriers. On implante de nombreux bâtiments. Les constructions débutèrent dès 1888 pour se terminer en 1902. | :- 1900-1908 : période faste de la mine qui emploie alors 300 ouvriers. On implante de nombreux bâtiments. Les constructions débutèrent dès 1888 pour se terminer en 1902. | ||
:- en 1915 les bâtiments furent abandonnés, les charpentes métalliques enlevées. Seuls furent conservés les bâtiments de la rive gauche (coté route). | :- en 1915 les bâtiments furent abandonnés, les charpentes métalliques enlevées. Seuls furent conservés les bâtiments de la rive gauche (coté route). | ||
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− | :- de 1943 à 1945 la concession fut reprise par <i> | + | :- de 1943 à 1945 la concession fut reprise par la <i>société Pennaroya</i>. <br>Les travaux miniers, qui totalisent 3 140 m de développement, se composent de plusieurs [[galerie]]s en direction superposées et reliées par de nombreux [[puits]] verticaux.<br>Bien qu'il soit difficile, de par l'irrégularité de la minéralisation, d'évaluer les ressources restantes, il resterait à l'heure actuelle approximativement 100 000 tonnes de minerai exploitable.<br> |
− | *En juillet 2007, suite à un tragique accident dans une galerie, ayant entrainé le décès d'une minéralogiste, sont mis en place signalisation et clôtures afin d'interdire l'accès au site. Longtemps laissés à l'abandon car difficilement accessibles, les deux sites ont fait l'objet d'une procédure de mise en sécurité au printemps 2009 suite à | + | *En juillet 2007, suite à un tragique accident dans une galerie, ayant entrainé le décès d'une minéralogiste, sont mis en place signalisation et clôtures afin d'interdire l'accès au site. Longtemps laissés à l'abandon car difficilement accessibles, les deux sites ont fait l'objet d'une procédure de mise en sécurité au printemps 2009 suite à cet accident. |
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Un article complet sur ce site a été réalisé : Anciennes mines de Sainte-Marguerite-Lafigère
Le village de Sainte-Marguerite-Lafigère est situé dans les gorges étroites du Chassezac sur un promontoire rocheux, face au village lozérien de Pied-de-Borne.
- Ce gisement de plomb se trouve à l'est de Villefort, sur les rives escarpées du Chassezac, qui sépare le district en deux sites distincts :
- la mine des Essarts (ou Issarts) rive droite, côté Gard,
- la mine de la Rouvière rive gauche, côté Ardèche.
- Ces deux sites ont exploité, en fait, un seul et même filon orienté Nord-Sud, encaissé dans les schistes à séricite au sud et dans un granite porphyroïde au nord. Ce filon à pendage subvertical possède une puissance moyenne de ~0,5 m, avec des passées jusqu'à 2 m. Son remplissage se compose de quartz et de barytine en association avec des sulfures (galène, sphalérite, pyrite...). Ces différents sulfures ont souvent été alterés et convertis en plusieurs minéraux secondaires (pyromorphite, cérusite, hémimorphite, smithsonite...)
- Historique : Il y eut plusieurs périodes d'exploitation de ce site, tant sur la rive gauche (coté route) que sur la rive droite :
- - 1877-1891 : 12 000 tonnes de minerai extraites.
- - 1900-1908 : période faste de la mine qui emploie alors 300 ouvriers. On implante de nombreux bâtiments. Les constructions débutèrent dès 1888 pour se terminer en 1902.
- - en 1915 les bâtiments furent abandonnés, les charpentes métalliques enlevées. Seuls furent conservés les bâtiments de la rive gauche (coté route).
- - 1929-1931 : la crise internationale fait avorter une reprise d'activité après extraction de 2 500 tonnes de minerai brut.
Ce gisement fut exploité de 1887 à 1931 par différentes filiales de la Société Métallurgique et Minière des Cévennes, pour l'extraction du plomb. - - de 1943 à 1945 la concession fut reprise par la société Pennaroya.
Les travaux miniers, qui totalisent 3 140 m de développement, se composent de plusieurs galeries en direction superposées et reliées par de nombreux puits verticaux.
Bien qu'il soit difficile, de par l'irrégularité de la minéralisation, d'évaluer les ressources restantes, il resterait à l'heure actuelle approximativement 100 000 tonnes de minerai exploitable.
- En juillet 2007, suite à un tragique accident dans une galerie, ayant entrainé le décès d'une minéralogiste, sont mis en place signalisation et clôtures afin d'interdire l'accès au site. Longtemps laissés à l'abandon car difficilement accessibles, les deux sites ont fait l'objet d'une procédure de mise en sécurité au printemps 2009 suite à cet accident.
- Minéraux :
- Macro :
- sphalérite : bien cristallisée, jusqu'à centimétrique, brun foncé ;
- pyromorphite : petites aiguilles fines aciculaires, blondes à brun clair ;
- galène,
- quartz : blanc, hématoïde, améthyste,
- barytine, calcite, fluorine, ....
- Micro : acanthite, anglésite, ankérite, argent natif, aurichalcite, azurite, mimétite, cérusite, chalcopyrite, goethite, gypse, hémimorphite, linarite, malachite, proustite, rosasite, smithsonite, soufre, sidérite, wulfénite...
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