Trilobites : éléments de nomenclature pygidiale : Différence entre versions
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S’il existe des pygidia à bordure lisse (nombre d’''Illænidæ, Nileidæ, Asaphidæ'') beaucoup possèdent des '''épines marginales''' à l’aspect extrêmement varié.<br/> Plus ou moins longues, larges ou fines, elles peuvent être la continuation d’une plèvre, on parle alors '''d’épines pleurales'''. Si elles sont purement ornementales, sans correspondance avec une structure pygidiale particulière, ce sont des '''épines secondaires'''.<br/> | S’il existe des pygidia à bordure lisse (nombre d’''Illænidæ, Nileidæ, Asaphidæ'') beaucoup possèdent des '''épines marginales''' à l’aspect extrêmement varié.<br/> Plus ou moins longues, larges ou fines, elles peuvent être la continuation d’une plèvre, on parle alors '''d’épines pleurales'''. Si elles sont purement ornementales, sans correspondance avec une structure pygidiale particulière, ce sont des '''épines secondaires'''.<br/> | ||
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+ | « TRILOBITES » de Patrice LEBRUN ; Editions CEDIM – Minéraux et Fossiles ; ISBN 0335-6566 HS2 | ||
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(Les clichés originaux ont été réalisés avec un APN Canon PowerShot A710, les planches construites avec le logiciel Adobe Photoshop) | (Les clichés originaux ont été réalisés avec un APN Canon PowerShot A710, les planches construites avec le logiciel Adobe Photoshop) | ||
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Version actuelle datée du 1 décembre 2009 à 10:04
Sommaire
Trilobites : éléments de nomenclature pygidiale
(face dorsale)
Le pygidium correspond à la région (tagma) postérieure chez les trilobites.
Voir :
Il est formé d’un certain nombre de segments (somites) plus ou moins fusionnés constituant un « bouclier » rigide.
Le nombre de segments est extrêmement variable : de 1 à plus de 30 (Comparons par ex. Scutellum et Dionide mareki voir planches 2 et 3).
Sa dimension relative par rapport au céphalon est utilisée en systématique.
Voir :
Planche 1
Nomenclature pygidiale (exemple avec Guichenia dufouri et Kayserops sp.)
La forme générale est en principe semi-elliptique, mais il en existe une grande variété (Voir planches 2 et 3)
Il peut être semi-circulaire (certains Illænidæ, nombreux Asaphidæ, certains Phacopidæ) ; triangulaire à sub-triangulaire (certains Dalmanitidæ, Trinucleidæ) ; parfois trapézoïdal (certains Asaphidæ) ; transverse (Odontopleuridæ, par ex. Selenopeltis ; les Harpetidæ…)
Son ornementation est également diversifiée : bordure lisse (Illænidæ, Nileidæ, Asaphidæ) ou bordure à épines marginales de types variés (typiquement les Odontopleuridæ, également certains Stiginidæ comme Thysanopeltis…..) ; surface lisse à segmentation discrète (type illænimorphe par ex., nombreux Illænidæ, Nileidæ, Asaphidæ …) ; surface à forte granulation (Certains Phacopidæ, Odontopleuridæ, Lichidæ…)…
Planche 2
Différentes formes et segmentations de pygidia
Planche 3
Différentes formes et segmentations de pygidia
Comme pour le thorax, nous retrouvons une région axiale flanquée de 2 régions pleurales. Ces éléments présentent une grande variabilité.
La région axiale :
L’axis (rachis), plus ou moins arqué transversalement, est délimité latéralement par une paire de sillon axiaux. C’est en fait la correspondance pygidiale de la région thoracique.
La segmentation pygidiale (lorsqu’elle existe) est matérialisée par des sillons transverses délimitant des anneaux axiaux. Dans sa partie antérieure, l’axis est en général bien marqué avec des segments nettement définis ; progressivement, en direction de la partie postérieure, la segmentation devient souvent plus discrète, pour devenir parfois obsolète. Postérieurement au dernier anneau axial, on trouve une pièce terminale parfois très développée (Calymeninæ par ex. ; voir Fig. ci-dessous).
Pièce terminale du rachis pygidial chez Neseuretus tristani (Llandeilo)
Les lobes pleuraux :
De part et d’autre de l’axis se déploient 2 régions de convexité variable, les lobes pleuraux. Comme pour l’axis, leur segmentation est plus ou moins marquée, elle tend à disparaître chez certaines formes (Par ex. certains Illænidæ, Nileidæ, Asaphidæ). Le profil pygidial peut être de pratiquement plan (Dionididæ, Trinucléidæ) à très abrupt (Phacopidæ).
(Voir planches 2 et 3)
On distingue 2 types de sillons :
- Le sillon pleural, rainure sur la surface de la plèvre à partir du sillon axial
- Le sillon inter-pleural, rainure transverse allant du sillon axial à travers la région pleurale et marquant la limite entre 2 plèvres fusionnées
Quand les sillons pleuraux et inter-pleuraux n’aboutissent pas au bord externe, cela détermine à la périphérie pygidiale une bande convexe souvent lisse : la bordure. Elle est soulignée intérieurement par un sillon marginal plus ou moins prononcé.
S’il existe des pygidia à bordure lisse (nombre d’Illænidæ, Nileidæ, Asaphidæ) beaucoup possèdent des épines marginales à l’aspect extrêmement varié.
Plus ou moins longues, larges ou fines, elles peuvent être la continuation d’une plèvre, on parle alors d’épines pleurales. Si elles sont purement ornementales, sans correspondance avec une structure pygidiale particulière, ce sont des épines secondaires.
(Voir planche 4)
La présence d’une épine postérieure est très courante. Située dans l’axe du pygidium, issue de la bordure latérale et doublure pygidiale, sans rapport avec l’axis (rachis), c’est une épine caudale (par ex. nombreux Dalmanitidæ comme Guichenia dufouri, Zeliszkella lapeyrei, figurés dans cet article).
Si cette épine postérieure est de très petite taille, on parle de pygidium mucroné (par ex. Phacopidina micheli)
Si cette épine postérieure est issue de la pièce terminale de l’axis (rachis), c’est une épine axiale terminale.
(Voir planche 4)
Planche 4
Quelques particularités pygidiales
A consulter absolument :
http://www.trilobites.info/index.html
http://jbricegayet.free.fr/
« TRILOBITES » de Patrice LEBRUN ; Editions CEDIM – Minéraux et Fossiles ; ISBN 0335-6566 HS2
(Les clichés originaux ont été réalisés avec un APN Canon PowerShot A710, les planches construites avec le logiciel Adobe Photoshop)
Yvan LEMEUR le 29/10/2007
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