Acanthoceras rhotomagense : Différence entre versions
(Acanthoceras ammonite du Cénomanien) |
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+ | Pouvant mesurer plus de 40cm de diamètre, les coquilles retrouvées dans la craie peuvent conserver des détails de reconnaissance très bien observables. La ligne de suture persillée fait penser à la feuille d'Acanthe, d'où le nom de genre qui lui est attribué. | ||
+ | Il est possible d'observer la présence de tubercules siphonaux et d'autres ventro-latéraux, dontles premiers peuvent disparaître sur les derniers tours alors que les derniers peuvent, parfois, donner lieu à l'édification de cornes par fusion. Les tours sont souvent ronds au niveau de l'ombilic et deviennent carrés au niveau de l'ouverture. | ||
+ | Il y a également présence de côtes sur la coquille, qui peuvent être de longueur alternée, longues ou courtes, pour devenir unique et épaisse sur les derniers tours de la spirale. |
Version du 9 avril 2007 à 13:28
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Origine du nom | Du grec Keras, signifiant corne, le suffixe Ceras est parfois ajouté au nom de ce certains genres d'ammonites. Le préfixe Acantho vient de la ressemblance des lignes de suture de la coquille avec les feuilles d'une plante, l'acanthe. |
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Référence de la publication | |
Auteur(s) de la description | Neumayr |
Date de la publication | 1875 |
Règne | Animal |
Embranchement | Mollusque |
Classe | Céphalopodes |
Sous-classe | Tetrabranchiaux |
Ordre | Ammonoïdes |
Superfamille | |
Famille | Acanthocératidés |
Sous-famille | |
Genre | Acanthocéras |
Espèce |
Abondante dans l'étage Cénomanien (Crétacé Supérieur), Acanthoceras rhotomagnese est une ammonite commune dans les sites fossilifères tels que le Cap Blanc Nez, dans le Boulonnais, où elle se rencontre jusque dans l'étage Turonien.
Pouvant mesurer plus de 40cm de diamètre, les coquilles retrouvées dans la craie peuvent conserver des détails de reconnaissance très bien observables. La ligne de suture persillée fait penser à la feuille d'Acanthe, d'où le nom de genre qui lui est attribué. Il est possible d'observer la présence de tubercules siphonaux et d'autres ventro-latéraux, dontles premiers peuvent disparaître sur les derniers tours alors que les derniers peuvent, parfois, donner lieu à l'édification de cornes par fusion. Les tours sont souvent ronds au niveau de l'ombilic et deviennent carrés au niveau de l'ouverture. Il y a également présence de côtes sur la coquille, qui peuvent être de longueur alternée, longues ou courtes, pour devenir unique et épaisse sur les derniers tours de la spirale.