École des Mines : Différence entre versions
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− | <b>Historique :</b><br>Dès 1766, les concessions de [[mine]]s sont taxées pour l'entretien de la "future" École des mines ; l'année suivante [[Guettard]] commence l'inventaire des ressources minières du royaume. En 1778, Georges Balthazar [[Sage]], minéralogiste et chimiste réussit à créer une École publique de minéralogie et de métallurgie qui contribua à créer un climat favorable à la création de l'École des Mines, d'où l'arrêt rendu par le Conseil d'État du Roi le 19 mars 1783. L'École des Mines ainsi établie était la huitième créée en Europe.<br> | + | <b>Historique :</b><br>Dès 1766, les concessions de [[mine]]s sont taxées pour l'entretien de la "future" École des mines ; l'année suivante Jean-Etienne [[Guettard]] commence l'inventaire des ressources minières du royaume. En 1778, Georges Balthazar [[Sage]], minéralogiste et chimiste réussit à créer une École publique de minéralogie et de métallurgie qui contribua à créer un climat favorable à la création de l'École des Mines, d'où l'arrêt rendu par le Conseil d'État du Roi le 19 mars 1783. L'École des Mines ainsi établie était la huitième créée en Europe.<br> |
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En pleine Terreur, par un arrêté du Comité de Salut public du 12 juillet 1794, l'École fut réorganisée. Placée sous l'autorité de l'Agence des Mines, la nouvelle École des Mines fut installée en l'Hôtel de Mouchy, situé au 293 rue de l'Université (à l'emplacement actuel du Ministère de la Défense Nationale). Il est prévu, la création d'un "Cabinet de Minéralogie" contenant toutes les productions du globe et toutes les productions de la République, rangées suivant l'ordre des localités.<br> | En pleine Terreur, par un arrêté du Comité de Salut public du 12 juillet 1794, l'École fut réorganisée. Placée sous l'autorité de l'Agence des Mines, la nouvelle École des Mines fut installée en l'Hôtel de Mouchy, situé au 293 rue de l'Université (à l'emplacement actuel du Ministère de la Défense Nationale). Il est prévu, la création d'un "Cabinet de Minéralogie" contenant toutes les productions du globe et toutes les productions de la République, rangées suivant l'ordre des localités.<br> | ||
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En août 1815, l'École des Mines s'installa à l'Hôtel de Vendôme (construit en 1707 et site actuel de l’École) et en décembre 1816, une ordonnance royale rétablit enfin définitivement l'École à Paris. La collection minéralogique s’organise et s’enrichit.<br> | En août 1815, l'École des Mines s'installa à l'Hôtel de Vendôme (construit en 1707 et site actuel de l’École) et en décembre 1816, une ordonnance royale rétablit enfin définitivement l'École à Paris. La collection minéralogique s’organise et s’enrichit.<br> | ||
En 1825, après le décès de Sage, l'École des Mines et le Muséum se disputèrent les collections Sage que celui-ci avait cédées au roi en 1783 pour constituer le Cabinet de la première École des Mines créée à l'Hôtel des Monnaies. L'École reçut ainsi 3 000 échantillons.<br> | En 1825, après le décès de Sage, l'École des Mines et le Muséum se disputèrent les collections Sage que celui-ci avait cédées au roi en 1783 pour constituer le Cabinet de la première École des Mines créée à l'Hôtel des Monnaies. L'École reçut ainsi 3 000 échantillons.<br> | ||
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Version du 15 décembre 2021 à 10:46
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Ecole des mines de Paris |
L'école nationale supérieure des mines de Paris (Mines ParisTech depuis le 22 avril 2008) fut fondée le 19 mars 1783 sur ordonnance du roi Louis XVI. C'est l’une des plus célèbres et prestigieuses écoles d'ingénieurs françaises.
Historique :
Dès 1766, les concessions de mines sont taxées pour l'entretien de la "future" École des mines ; l'année suivante Jean-Etienne Guettard commence l'inventaire des ressources minières du royaume. En 1778, Georges Balthazar Sage, minéralogiste et chimiste réussit à créer une École publique de minéralogie et de métallurgie qui contribua à créer un climat favorable à la création de l'École des Mines, d'où l'arrêt rendu par le Conseil d'État du Roi le 19 mars 1783. L'École des Mines ainsi établie était la huitième créée en Europe.
L'école des mines de Sage, prodiguait un enseignement plutôt théorique, basé sur l'étude des échantillons de sa collection personnelle.
En pleine Terreur, par un arrêté du Comité de Salut public du 12 juillet 1794, l'École fut réorganisée. Placée sous l'autorité de l'Agence des Mines, la nouvelle École des Mines fut installée en l'Hôtel de Mouchy, situé au 293 rue de l'Université (à l'emplacement actuel du Ministère de la Défense Nationale). Il est prévu, la création d'un "Cabinet de Minéralogie" contenant toutes les productions du globe et toutes les productions de la République, rangées suivant l'ordre des localités.
Dès octobre 1794, René Just Haüy est nommé conservateur, et Jérôme Tonnelier garde du Cabinet de Minéralogie. On réunit un grand nombre de pièces minéralogiques lors de cette période. Jusqu'en 1814, récoltes et achats continueront.
En 1802, un arrêté des Consuls décidait de créer, en place de l'École des Mines de Paris, deux écoles pratiques, situées à proximité d'exploitations minières, l'une à Geislautern dans le département de la Sarre, l'autre à Pesey-Nancroix (Savoie). Ces écoles difficilement mises en place disparurent physiquement avec la fin de l'Empire en 1815. Seule l'École pratique des mines de Pesey fonctionna, à Pesey puis à Moutiers grâce à Schreiber (directeur de "l'Ecole des mines du Département du Mont-Blanc") et Brochant de Villiers (responsable de la chaire de Minéralogie et de Géologie).
En août 1815, l'École des Mines s'installa à l'Hôtel de Vendôme (construit en 1707 et site actuel de l’École) et en décembre 1816, une ordonnance royale rétablit enfin définitivement l'École à Paris. La collection minéralogique s’organise et s’enrichit.
En 1825, après le décès de Sage, l'École des Mines et le Muséum se disputèrent les collections Sage que celui-ci avait cédées au roi en 1783 pour constituer le Cabinet de la première École des Mines créée à l'Hôtel des Monnaies. L'École reçut ainsi 3 000 échantillons.
Les collections continuèrent à s'étoffer peu à peu, grâce à des dons ou des acquisitions d'échantillons exceptionnels, tout au long du 19 ème et 20 ème siècle. On peut citer l’acquisition des collections Marquis de Drée (1845), Adam (1881), Delessert (1888), E. Bertrand (1910), Wendler (1936), Glasser (1949) et bien d’autres.
Collections et Musée :
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