Trémuson : Différence entre versions

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<b>Trémuson</b> : Ce [[district]] est situé à l'ouest de Saint-Brieuc et comprend plusieurs [[structure]]s minéralisées.
 
<b>Trémuson</b> : Ce [[district]] est situé à l'ouest de Saint-Brieuc et comprend plusieurs [[structure]]s minéralisées.
  
*Historique :  
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*Historique : Connu des romains, le filon de galène sera réexploité de 1690 à 1711 par des anglais (<i>Compagnie anglaise</i>) qui traversent la Bretagne avec Jacques II d'Angleterre, découvrent ce gisement et demandent l'autorisation de l'exploiter.<br> Au 18éme siècle, Louis XV accorde la concession à l'armateur malouin Danyacan, en 1730, 6 puits seront creusés jusqu'en 1766.<br>De 1769 à 1775, l'exploitation est reprise par une société sous forme d'actions, par douze puits et une petite fonderie.<br>Reprise de courte durée de 1782 à 1784, stoppée par l'excès d'eau.<br>A la révolution, les travaux sont suspendus et ne reprennent qu'au 19ème siècle. De nouveaux [[filon]]s de [[galène]] [[argent]]ifère sont découverts. Charles Le Maout obtient la concession, dénoie et déblaie  la [[mine]], à partir de 1862. Le puits principal dit <i>puits du cavalier</i>, atteint 220m.<br>Si la concession <i>de Trémuson</i> garde la même appellation qu'au siècle précédent, l'étendue géographique de la mine se réduit considérablement. A l'époque de la Veuve Danycan, la concession s'étendait sur 91 250 hectares, d'Yffiniac à l'Est, à Quintin au Sud, à l'Ouest le Trieu et la ville de Guingamp et au Nord une seule limite : la mer. Lorsque Charles Le Maout acquiert la concession la superficie ne représente plus que 10 % environ de la superficie initiale c'est à dire 8 039 hectares. <br>Après la première guerre mondiale, l'exploitation reprend, en 1919, au lieu nommé <i>vallon de l'Epine</i>. Une cité minière est édifiée, à partir de 1923, afin de loger les centaines de mineurs. Les travaux étant très importants, la société exploitante fait venir de la main d'œuvre étrangère (polonaise et tchèque). <br>Une [[laverie]] est construite en 1924 pour le tri et le nettoyage du [[minerai]] extrait, et la [[fonderie]] est édifiée en 1925 pour distiller l'alliage de [[plomb]] et d'argent (3kg d'argent pour une tonne de minerai). Une [[galerie]] souterraine relie la laverie à la fonderie.<br> Des problèmes financiers arrêtent les travaux. La mine est fermée en 1931.<br> La cité est toujours là pour témoigner du passé.
Au 18éme siècle, des mineurs anglais qui traversent la Bretagne avec Jacques II d'Angleterre, découvrent ce gisement et demandent l'autorisation de l'exploiter à Louis XIV, qui le leur accorde.<br>
 
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La mine est fermée en 1931.
 
  
*Description :
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*Description : Les mines de Trémuson, tout comme celles du [[Huelgoat]]-[[Poullaouen]] (29), et de [[Pont-Péan]] (35), sont incluses dans un filon, compris entre [[schiste]] et [[granite]], d'orientation nord nord-ouest, sud sud-est.<br>Ces "filons" sont situés dans des [[shale]]s noirs associés à des [[chert]]s [[pyrite]]ux et - des [[sédiment]]s [[volcan]]oclastiques ([[claste]]). Ces formations datent du [[Briovérien]]. La [[minéralisation]] semble avoir été en partie remobilisée dans des filons qui sont riches seulement dans la zone de contact avec le niveau stratiforme.  
Ces "filons" sont situés dans des [[shale]]s noirs associés à des [[chert]]s [[pyrite]]ux et - des [[sédiment]]s [[volcan]]oclastiques ([[claste]]). Ces formations datent du [[Briovérien]]. La [[minéralisation]] semble avoir été en partie remobilisée dans des filons qui sont riches seulement dans la zone de contact avec le niveau stratiforme.
 
La zone la plus travaillée est celle de Trémuson : la profondeur atteinte est de 150m.  
 
  
*Minéraux :
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*Minéraux : On trouve surtout de la [[galène]] argentifère avec un peu de [[sphalérite]] et des [[cuivres gris]], de la [[chalcopyrite]], du [[mispickel]] et de la [[pyrite]].  
On trouve surtout de la [[galène]] argentifère avec un peu de [[sphalérite]] et des [[cuivres gris]], de la [[chalcopyrite]], du [[mispickel]] et de la [[pyrite]].  
 
  
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Version actuelle datée du 11 octobre 2021 à 21:03

Trémuson
interrogation.jpg}}
Ruines des mines de Trémuson.
Légende Ruines des mines de Trémuson.
Situation Côtes d'Armor
Ville la plus proche Saint-Brieuc
Région Bretagne
Pays France
Intérêt
Possibilité d'accès
Type d'accès
Temps de visite nécessaire
Voir

Trémuson : Ce district est situé à l'ouest de Saint-Brieuc et comprend plusieurs structures minéralisées.

  • Historique : Connu des romains, le filon de galène sera réexploité de 1690 à 1711 par des anglais (Compagnie anglaise) qui traversent la Bretagne avec Jacques II d'Angleterre, découvrent ce gisement et demandent l'autorisation de l'exploiter.
    Au 18éme siècle, Louis XV accorde la concession à l'armateur malouin Danyacan, en 1730, 6 puits seront creusés jusqu'en 1766.
    De 1769 à 1775, l'exploitation est reprise par une société sous forme d'actions, par douze puits et une petite fonderie.
    Reprise de courte durée de 1782 à 1784, stoppée par l'excès d'eau.
    A la révolution, les travaux sont suspendus et ne reprennent qu'au 19ème siècle. De nouveaux filons de galène argentifère sont découverts. Charles Le Maout obtient la concession, dénoie et déblaie la mine, à partir de 1862. Le puits principal dit puits du cavalier, atteint 220m.
    Si la concession de Trémuson garde la même appellation qu'au siècle précédent, l'étendue géographique de la mine se réduit considérablement. A l'époque de la Veuve Danycan, la concession s'étendait sur 91 250 hectares, d'Yffiniac à l'Est, à Quintin au Sud, à l'Ouest le Trieu et la ville de Guingamp et au Nord une seule limite : la mer. Lorsque Charles Le Maout acquiert la concession la superficie ne représente plus que 10 % environ de la superficie initiale c'est à dire 8 039 hectares.
    Après la première guerre mondiale, l'exploitation reprend, en 1919, au lieu nommé vallon de l'Epine. Une cité minière est édifiée, à partir de 1923, afin de loger les centaines de mineurs. Les travaux étant très importants, la société exploitante fait venir de la main d'œuvre étrangère (polonaise et tchèque).
    Une laverie est construite en 1924 pour le tri et le nettoyage du minerai extrait, et la fonderie est édifiée en 1925 pour distiller l'alliage de plomb et d'argent (3kg d'argent pour une tonne de minerai). Une galerie souterraine relie la laverie à la fonderie.
    Des problèmes financiers arrêtent les travaux. La mine est fermée en 1931.
    La cité est toujours là pour témoigner du passé.

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