Soufrière de Guadeloupe : Différence entre versions
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| − | Au cours de son histoire géologique, la Soufrière s’est | + | Au cours de son histoire géologique, la Soufrière s’est livrée à de nombreuses manifestations explosives de type [[peléen]], avec écroulement du [[dôme]] sommital engendrant des [[coulées pyroclastiques]] dévalant les pentes du [[volcan]]. Du point de vue composition chimique, les [[lave]]s émises par la Soufrière vont de l’[[andésite]] [[basique]] à la [[dacite]]. |
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| − | Volcans d'arc insulaire. Subduction de la plaque Atlantique sous la plaque Caraïbe | + | Volcans d'arc insulaire. [[Subduction]] de la plaque Atlantique sous la plaque Caraïbe |
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| − | La première éruption est datée vers 1280 AD mais | + | La première éruption est datée vers 1280 AD, mais il n'en reste pratiquement aucune trace. La seconde, plus importante, est datée à 1440 AD et est responsable de la mise en place du dôme actuel. |
| − | Dans la période historique, la Soufrière de Guadeloupe | + | Dans la période historique, la Soufrière de Guadeloupe a connu de nombreuses éruptions phréatiques (ces éruptions ne sont documentées que depuis 16ième siècle, date de la colonisation de l’ile). La dernière éruption phréatique connue date de 1976-77. |
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Version actuelle datée du 29 janvier 2021 à 21:54
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| Légende | Le dôme andésitique de la Soufrière de Guadeloupe |
|---|---|
| Altitude | 1467 |
| Coordonnées | 16.05N – 61.67O |
| Pays | France |
| Type | Volcan gris |
| Activité | oui |
| Dernière éruption | 1979 |
| []|[1]}} | 1600-06 |
| Observatoire volcanologique | OVSG |
| Voir | Soufrière de Guadeloupe |
Soufrière de Guadeloupe
Introduction
La Guadeloupe fait partie des îles constitutives de l'archipel des Petites Antilles, elle s'étend entre 16° et 16°30' de latitude nord et 61°10' et 61°60' de longitude ouest. Elle est formée de deux îles contiguës séparées par l'isthme marin très étroit de la Rivière Salée : l'île de Grande-Terre à l'est et l'île de Basse-Terre à l'ouest. Grande-Terre appartient à l'arc ancien externe où affleure une plate-forme carbonatée d'âge Plio-Pléistocène. Son relief est très peu marqué : son point culminant s'élève à 135m. Basse-Terre quant à elle est rattachée à l'arc interne. Elle présente une forme elliptique de 50 km de long contre 25 km de large et est essentiellement constituée par des roches volcaniques. Son relief est très marqué et son point culminant (le sommet du dôme de la Soufrière) s'élève à 1 476m.
Contexte géologique
Au cours de son histoire géologique, la Soufrière s’est livrée à de nombreuses manifestations explosives de type peléen, avec écroulement du dôme sommital engendrant des coulées pyroclastiques dévalant les pentes du volcan. Du point de vue composition chimique, les laves émises par la Soufrière vont de l’andésite basique à la dacite.
Contexte géodynamique
Volcans d'arc insulaire. Subduction de la plaque Atlantique sous la plaque Caraïbe
Type de volcan
Strato-volcan.
Activité volcanique dominante
Peléenne, dôme de lave, fumerollienne et phréatique.
Éruptions majeures et histoire
Deux éruptions magmatiques ayant eu lieu à l’intérieur du cratère Amic dans le dernier millénaire forment l’activité du volcan de la Soufrière. La première éruption est datée vers 1280 AD, mais il n'en reste pratiquement aucune trace. La seconde, plus importante, est datée à 1440 AD et est responsable de la mise en place du dôme actuel. Dans la période historique, la Soufrière de Guadeloupe a connu de nombreuses éruptions phréatiques (ces éruptions ne sont documentées que depuis 16ième siècle, date de la colonisation de l’ile). La dernière éruption phréatique connue date de 1976-77.
Conditions d'accès-curiosités
L’accès au volcan en voiture est très aisé. Un parking situé au pied du volcan permet de se rendre à pieds au sommet du volcan en une petite heure.
--Amph 28 mai 2007 à 18:31 (CEST)
Autres curiosités, à caractére spéléologique
En suivant le sentier qui monte depuis la Savane à Mulets vers le Gouffre Tarissan, remarquer sur la droite une fente très profonde. Au fond de cette grande fissure, une courte galerie donne accès à une immense salle, par laquelle on arrive par un trou dans le plafond, c'est la salle Jules Verne. Cette salle est encombrée d'un énorme chaos de roches volcaniques détritiques et présente des fistuleuses noires (stalactites type "macaronis"), probablement en oxyde de fer. Quelques concrétions de gypse sont présentes dans la partie la plus basse. Inutile de préciser que l'endroit est très dangereux, car très instable, et qu'il nécessite l'utilisation de matériel et techniques de spéléologie. -- JCS
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