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+ | Le 16 mars 1802, un arrêté confiera à Schreiber la direction de l'Ecole des mines du Département du Mont-Blanc à Pesey (les cours théoriques se déroulaient à Moutiers). Après la fin de l'Empire et la perte de la Savoie, l'École se repliera sur Paris, Schreiber restera fidèle à la France et aux Alpes, il finit ses jours à Grenoble. <br> | ||
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Version actuelle datée du 19 mars 2020 à 22:11
Johann-Gottfried Schreiber (1746-1827), ingénieur métallurgiste né en Saxe, naturalisé français le 29 août 1821. Disciple de Werner à l'Ecole de Freiberg, il sera recruté en 1777 pour s'occuper des mines du Dauphiné appartenant au comte de Provence (Louis Stanislas Xavier, frère du roi Louis XVI, et futur Louis XVIII). Schreiber s'interessera également à toutes les autres mines autour d'Allemont : le Grand Clos, La Gardette, le Pontet, l'Alpette, Brandes et l'Herpie, le Lac Blanc, Venosc, La Mure, Saint-Arey, le Valgaudemar. Mais c'est aux Chalanches qu'il s'impliquera le plus, seule mine de la région qui lui semble digne d'interêt.
Autour de Schreiber minéralogiste, se presseront, l'explorateur Guettard, les savants minéralogistes Dhellancourt, de Bournon, Romé de l’Isle, Haüy qui découvrirent et identifièrent les nouveaux minéraux de l’Oisans : axinite, épidote, préhnite, anatase, sphène, crichtonite des fentes alpines… et, avec l’argent, les dérivés de nickel, cobalt, antimoine, arsenic, mercure...
Le 16 mars 1802, un arrêté confiera à Schreiber la direction de l'Ecole des mines du Département du Mont-Blanc à Pesey (les cours théoriques se déroulaient à Moutiers). Après la fin de l'Empire et la perte de la Savoie, l'École se repliera sur Paris, Schreiber restera fidèle à la France et aux Alpes, il finit ses jours à Grenoble.
L’influence de Schreiber authentifiera la mine d’or de l’ancienne cristallière de la Gardette, celle des anciens cristalliers et des minéralogistes célèbres, du Père Angélique et de Lacroix.
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