Les maars du Var : Différence entre versions
(→Le volcan de Maure-Vieille) |
|||
Ligne 35 : | Ligne 35 : | ||
mondial. | mondial. | ||
<br> | <br> | ||
+ | |||
voir aussi : http://www.crevola.org/gilbert/VOLCANISME_RHYOLITIQUE_ESTEREL_Riviera_Scientique_2010.pdf | voir aussi : http://www.crevola.org/gilbert/VOLCANISME_RHYOLITIQUE_ESTEREL_Riviera_Scientique_2010.pdf | ||
Version du 24 décembre 2011 à 22:21
Sommaire du sujet |
Lorsqu'on parle des maars, il est raisonnable de citer dans la Var (massif de l'Estérel), le maar de Maure-Vieille. |
---|
Le volcan de Maure-Vieille
Situé sur la Côte d’Azur, entre les villes de Saint-Raphaël et de Cannes, le secteur de l’Estérel est un lieu de toute beauté où il est possible d’admirer un dédale de roches rouges (rhyolites) plonger dans les eaux profondes de la Méditerranée.
La mise en place de l’Estérel remonte à l’ère primaire avec la persistance d’une activité volcanique importante ayant évolué sous différentes formes entre –290 et –250 Ma.
Les premières manifestations volcaniques ont lieu sous la forme d’éruptions fissurales de roches basiques (des basaltes, puis des rhyolites et des ignimbrites).
L’activité volcanique devient ensuite progressivement explosive à la suite de processus de cristallisation fractionnée dans la chambre magmatique associés à un dégazage du magma. C’est au cours de cette phase qu’apparaissent de véritables stratovolcans comme par exemple celui de Maure-Vieille.
Plusieurs phases d'activité pour ce volcan : une phase initiale pyroclastique à tufs stratifiés donna naissance à un appareil de type maar (volcan surbaissé, constitué de dépôts stratifiés à faible pente entourant un large cratère dans lequel peut se loger un lac). Puis, succéda la mise en place de tufs ponceux et d’un dôme-coulée de rhyolite fluidale. Enfin, un effondrement subcirculaire forma une caldera d’effondrement à remplissage ultérieur sédimentaire et volcanique.
Le vallon de Maure-Vieille et celui de la Rague donnent de magnifiques coupesde la formation pyroclastique basale sur une centaine de mètres de hauteur. Elles montrent les caractères particuliers de cette formation : faible pente (5 à 10°), alternances de lits décimétriques à métriques, les uns à éléments variés du substratum, les autres à éléments volcaniques de type ponceux, fi gures sédimentaires de type stratifications obliques et antidunes.De telles formations sont
caractéristiques des appareils de type maar, très répandus dans le volcanisme
mondial.
voir aussi : http://www.crevola.org/gilbert/VOLCANISME_RHYOLITIQUE_ESTEREL_Riviera_Scientique_2010.pdf