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A 21 ans, il découvre avec son frère Jacques, alors assistant au laboratoire de Charles [[Friedel]], le phénomène de la [[piézoélectricité]]. Il est nommé chef de Travaux de Physique à l'École Municipale de Physique et de [[Chimie]] de Paris où, à partir de 1895, il étudie la [[radioactivité]] avec sa femme Marie [[Sklodowska]].  
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Issu d’une famille de grands scientifiques, Jacques Curie collabore avec son frère Pierre jusqu’en 1883 en tant que préparateur de minéralogie à la Faculté des Sciences de Paris.  
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À cette date, il est nommé maître de conférences de minéralogie à la Faculté des Sciences de Montpellier alors qu’il n’est pas encore titulaire de son doctorat.
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Il quitte durant trois ans Montpellier pour enseigner à l’École des sciences d’Alger et revient en 1890 comme chargé de cours de minéralogie. Ce n’est qu’en 1903 qu’il est titularisé à la chaire de physique, poste qu’il conserve jusqu’à sa retraite en 1925.
  
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En 1895, Pierre Curie épouse une jeune polonaise, Marie [[Sklodowska]], venue poursuivre, à la Sorbonne en 1892, ses études scientifiques sur les rayons X et sur les travaux d'Henri [[Becquerel]], lequel découvrait la radioactivité en 1896.
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Il est le premier à démontrer avec son frère Pierre l’effet piézoélectrique : propriété, que possèdent certains corps, de se polariser électriquement sous l'action d'une force mécanique et inversement.
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Pierre Curie abandonne dès lors ses recherches sur le magnétisme et travaille avec sa femme sur l'[[uranium]]. On leur doit la découverte du [[polonium]] et du [[radium]] en 1898. Pierre et Marie recevront le Prix Nobel de physique en 1903.
 
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En 1904, Pierre Curie prend la direction du laboratoire nouvellement équipé par ses soins à la Sorbonne.
 
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La partie de son oeuvre ayant trait à la [[cristallographie]], a d'abord été réalisée en collaboration avec son frère Jacques, et porte sur le phénomène de [[piézoélectricité]], phénomène découvert à partir de considérations sur les symétries cristallines, mais dont les applications prirent vite de l'importance. Après le départ de son frère, Pierre Curie développe seul ses idées sur la symétrie, publiées entre 1883 et 1894, et que résume la fameuse phrase: "<em>C'est la dissymétrie qui crée le phénomène</em>". 
 
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<center>[[Image:Pierre_curie.jpg]]</center>
 
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<b>Jacques Curie</b> frère de Pierre Curie
 
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<b>Marie Curie</b> épouse de Pierre Curie (voir [[Sklodowska]] Marie)
 
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Version du 2 janvier 2011 à 10:58

CURIE Jacques

Jacques Curie né le 29 Octobre 1856 à Paris, mort le 19 Février 1941 à Montpellier

Physicien


Issu d’une famille de grands scientifiques, Jacques Curie collabore avec son frère Pierre jusqu’en 1883 en tant que préparateur de minéralogie à la Faculté des Sciences de Paris. À cette date, il est nommé maître de conférences de minéralogie à la Faculté des Sciences de Montpellier alors qu’il n’est pas encore titulaire de son doctorat. Il quitte durant trois ans Montpellier pour enseigner à l’École des sciences d’Alger et revient en 1890 comme chargé de cours de minéralogie. Ce n’est qu’en 1903 qu’il est titularisé à la chaire de physique, poste qu’il conserve jusqu’à sa retraite en 1925.

Il est le premier à démontrer avec son frère Pierre l’effet piézoélectrique : propriété, que possèdent certains corps, de se polariser électriquement sous l'action d'une force mécanique et inversement. Retour à la Liste des personnalités

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