Maures : Différence entre versions

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Le massif des Maures est une petite chaîne de montagne du sud de la France, située dans le département du Var, entre Hyères et Fréjus. Son point culminant, le signal de la Sauvette, atteint 780 m.<br>
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Le <b>massif des Maures</b> est une petite chaîne de montagne du sud de la France, située dans le département du Var, entre Hyères et Fréjus. Son point culminant, le Signal de la Sauvette, atteint 780 m. Ce massif fait partie, avec son prolongement métamorphique, le Tanneron, et avec le massif volcano-magmatique de l'Estérel, d'une entité géologique bien particulière : la Provence cristalline.<br>  
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Les plus anciennes (avant les Romains) exploitations connues portaient sur le [[plomb]] [[argent]]ifère auquel s'ajouta plus tard l'[[alquifoux]] (galène pauvre en argent, généralement massive, autrefois utilisée, après broyage et préparation, pour émailler les poteries vernissées)… Ceci jusqu'à la Révolution française. Plus tard, ces anciennes mines furent reprises pour le [[zinc]], puis vint l'exploitation de la [[barytine]] et de la [[fluorite]].
  
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Pour l'essentiel, les roches du massif des Maures sont des roches très anciennes formées entre la fin du Protérozoïque et la fin du Paléozoïque. Il s'agit de roches cristallophylliennes et cristallines. On observe d'ouest en est un degré croissant de métamorphisme.<br>
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Pour l'essentiel, les [[roche]]s du massif des Maures sont des roches très anciennes formées entre la fin du [[Protérozoïque]] et la fin du [[Paléozoïque]]. Il s'agit de roches cristallophylliennes et cristallines. On observe d'ouest en est un degré croissant de [[métamorphisme]].<br>
On distingue plusieurs groupes de minéralisations dans ce massif : <br>
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Ces minéralisations sont encaissées dans les schistes et les quartzites du Loli.<br>
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Ces minéralisations sont encaissées dans les [[schiste]]s et les [[quartzite]]s du Loli.<br>
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Tous ces filons sont inclus dans les gneiss du socle des Maures qui ont alors l'allure d'embréchites oeillées avec des [[micaschistes]] intercalés.<br>
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Tous ces [[filon]]s sont inclus dans les [[gneiss]] du [[socle]] des Maures qui ont alors l'allure d'[[embréchite]]s ([[migmatite]]s dans lesquelles la [[structure]] de gneiss œillé est encore bien visible) avec des [[micaschiste]]s intercalés.<br>
L'ensemble Saint Daumas-Pic Martin<br>
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*L'ensemble Saint Daumas-Pic Martin<br>
Il regroupe un champ de filons minéralisé parallèles de direction est-ouest.<br>
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Il regroupe un champ de filons minéralisés parallèles de direction générale est-ouest. La minéralisation est essentiellement fluorée, avec peu de sulfures<br>
Filons du secteur de Vaucron:<br>
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*Filons du secteur de Vaucron :<br>
- filon Antibous<br>
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- filon Antibou<br>
- filon La Fonderie<br>
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La minéralisation de ce champ filonnien est fluoro-barytique, avec suffisamment de sulfures pour que les premières exploitations se soient occupées du [[plomb]] [[argent]]ifère (c'était avant que la métallurgie du [[zinc]] ne soit maîtrisée).
  
*Exploitation:
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*Exploitations :
 
- Les Bormettes : de 1882 à 1908, 162 000 tonnes de zinc  et 9 000 tonnes de plomb.<br>
 
- Les Bormettes : de 1882 à 1908, 162 000 tonnes de zinc  et 9 000 tonnes de plomb.<br>
- Le Verger : de 1900 à 1928 , 22 000 tonnes de zinc et 5 000 tonnes de plomb.<br>
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- Le Verger : de 1900 à 1928, 22 000 tonnes de zinc et 5 000 tonnes de plomb.<br>
- La Rieille : de 1903 à 1906 , 7 000 tonnes de plomb. <br>
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- La Rieille : de 1903 à 1906, 7 000 tonnes de plomb. <br>
- L'ensemble Saint Daumas -Pic Martin a été exploité de 1958 à 1967 par la <em> Société Simfluor </em> et a produit 3 000 tonnes de plomb métal en sous produit de la [[fluorine]].<br>
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- L'ensemble Saint Daumas - Pic Martin a été exploité de 1958 à 1967 par la <em>Société Simfluor</em> et a produit 3 000 tonnes de plomb métal en sous-produit de la [[fluorine]].<br>
- Filons du secteur de Vaucron : ils auraient fourni 2 000 tonnes de plomb et 3 000 tonnes de zinc.
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- Filons du secteur de Vaucron : ils auraient fourni 2 000 tonnes de plomb et 3 000 tonnes de zinc et un peu de fluorite.
  
 
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- les Bormettes : zinc, plomb et argent avec [[bournonite]], [[chalcopyrite]] et [[pyrite]] dans une [[gangue]] [[quartz]]euse ou quartzo-barytique.<br>
- les Bormettes : zinc, plomb et argent avec [[bournonite]], [[chalcopyrite]] et [[pyrite]] dans un gangue quartzeuse ou quartzo-barytique.<br>
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- La Rieille : [[galène]], [[sphalérite]], [[bournonite]], [[chalcopyrite]], [[hématite]] <i>oligiste</i> dans une gangue de quartz avec parfois [[sidérite]].<br>
- La Rieille : [[galène]], [[blende]], [[bournonite]], [[chalcopyrite]], [[oligiste]] dans un gangue de [[quartz]] avec parfois sidérose.<br>
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- Le Verger : [[sphalérite]], [[galène]], [[pyrite]], [[bournonite]], [[chalcopyrite]] dans une gangue de [[quartz]] laiteux.<br>
- Le Verger : [[blende]], [[galène]], [[pyrite]], [[bournonite]], [[chalcopyrite]] dans un gangue de [[quartz]] laiteux.<br>
 
 
- Notre Dame des Maures : minéralisation très disséminée.<br>
 
- Notre Dame des Maures : minéralisation très disséminée.<br>
- les filon Courchet, Magnan, Notre Dame des Anges, Saint Marc et des Rossignols : [[blende]],[[galène]], [[quartz]], [[fluorine]], [[calcite]], [[pyrite]] avec silice tardive.<br>
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- les filons Courchet, Magnan, Notre Dame des Anges, Saint Marc et des Rossignols : [[sphalérite]], [[galène]], [[quartz]], [[fluorine]], [[calcite]], [[pyrite]] avec [[silice]] tardive.<br>
 
- L'ensemble Saint Daumas-Pic Martin : [[fluorine]] et [[plomb]].<br>
 
- L'ensemble Saint Daumas-Pic Martin : [[fluorine]] et [[plomb]].<br>
  
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Il convient de rajouter à ces exploitations bien d'autres filons et, tout particulièrement le filon barytique des [[Porres]], les filons du secteur de [[Valcros]], …
  
 
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Version du 8 juillet 2010 à 13:31

Massif des Maures
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Légende
Situation Var
Ville la plus proche
Région
Pays France
Intérêt
Possibilité d'accès
Type d'accès
Temps de visite nécessaire
Voir

Le massif des Maures est une petite chaîne de montagne du sud de la France, située dans le département du Var, entre Hyères et Fréjus. Son point culminant, le Signal de la Sauvette, atteint 780 m. Ce massif fait partie, avec son prolongement métamorphique, le Tanneron, et avec le massif volcano-magmatique de l'Estérel, d'une entité géologique bien particulière : la Provence cristalline.
Les plus anciennes (avant les Romains) exploitations connues portaient sur le plomb argentifère auquel s'ajouta plus tard l'alquifoux (galène pauvre en argent, généralement massive, autrefois utilisée, après broyage et préparation, pour émailler les poteries vernissées)… Ceci jusqu'à la Révolution française. Plus tard, ces anciennes mines furent reprises pour le zinc, puis vint l'exploitation de la barytine et de la fluorite.

  • Description :

Pour l'essentiel, les roches du massif des Maures sont des roches très anciennes formées entre la fin du Protérozoïque et la fin du Paléozoïque. Il s'agit de roches cristallophylliennes et cristallines. On observe d'ouest en est un degré croissant de métamorphisme.
On distingue plusieurs groupes de minéralisations dans ce massif :

  • Le groupe de la Londe et des Bormettes qui comprend  :

- filon des Bormettes (il a constitué, par sa taille, le deuxième gîte à BGPC français, le premier étant celui de Pont-Péan).
- filon de La Rieille
- filon du Verger
- filon de Notre Dame des Maures
Ces minéralisations sont encaissées dans les schistes et les quartzites du Loli.

  • Le groupe de Faucon-Largentière :

- filon Courchet
- filon de Magnan
- filon de Notre Dame des Anges
- filon Saint-Marc
- filon des Rossignols
Tous ces filons sont inclus dans les gneiss du socle des Maures qui ont alors l'allure d'embréchites (migmatites dans lesquelles la structure de gneiss œillé est encore bien visible) avec des micaschistes intercalés.

  • L'ensemble Saint Daumas-Pic Martin

Il regroupe un champ de filons minéralisés parallèles de direction générale est-ouest. La minéralisation est essentiellement fluorée, avec peu de sulfures

  • Filons du secteur de Vaucron :

- filon Antibou
- filon de la Fonderie
- filon de Colle-Dure
La minéralisation de ce champ filonnien est fluoro-barytique, avec suffisamment de sulfures pour que les premières exploitations se soient occupées du plomb argentifère (c'était avant que la métallurgie du zinc ne soit maîtrisée).

  • Exploitations :

- Les Bormettes : de 1882 à 1908, 162 000 tonnes de zinc et 9 000 tonnes de plomb.
- Le Verger : de 1900 à 1928, 22 000 tonnes de zinc et 5 000 tonnes de plomb.
- La Rieille : de 1903 à 1906, 7 000 tonnes de plomb.
- L'ensemble Saint Daumas - Pic Martin a été exploité de 1958 à 1967 par la Société Simfluor et a produit 3 000 tonnes de plomb métal en sous-produit de la fluorine.
- Filons du secteur de Vaucron : ils auraient fourni 2 000 tonnes de plomb et 3 000 tonnes de zinc et un peu de fluorite.

  • Minéralisations :

- les Bormettes : zinc, plomb et argent avec bournonite, chalcopyrite et pyrite dans une gangue quartzeuse ou quartzo-barytique.
- La Rieille : galène, sphalérite, bournonite, chalcopyrite, hématite oligiste dans une gangue de quartz avec parfois sidérite.
- Le Verger : sphalérite, galène, pyrite, bournonite, chalcopyrite dans une gangue de quartz laiteux.
- Notre Dame des Maures : minéralisation très disséminée.
- les filons Courchet, Magnan, Notre Dame des Anges, Saint Marc et des Rossignols : sphalérite, galène, quartz, fluorine, calcite, pyrite avec silice tardive.
- L'ensemble Saint Daumas-Pic Martin : fluorine et plomb.

Il convient de rajouter à ces exploitations bien d'autres filons et, tout particulièrement le filon barytique des Porres, les filons du secteur de Valcros, …


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