Arignac : Différence entre versions
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*En 1862 : "<em>Ces [[gypse]]s ont été observés par plusieurs [[géologue]]s, desquels il faut citer Duroclier qui en a donné une courte description dans son mémoire sur le terrain de transition des Pyrénées. <br>D'après cet ingénieur, la limite du terrain granitique et du [[calcaire]] [[jurassique]] dans le [[bassin]] de Tarascon se trouverait occupée par une assise de calcaire, au sein de laquelle se serait forme le [[gypse]] par [[métamorphisme]] et qui serait devenu lui-même cristallin par la même cause. Il existe, en effet, dans le vallon de Saurat, entre le calcaire de Bédeillac et le [[granite]], un calcaire qui est habituellement lamelleux, blanc ou légèrement teinté de couleurs agréables, renfermant une grande quantité de lamelles de [[mica]], et qui semble alterner avec des [[schiste]]s [[gneiss]]iques. Duroclier y signale même des injections de granite ; mais la description qu'il fait de ces [[roche]]s injectées me semble indiquer l'[[ophite]]. <br>Le [[gypse]] d'Arignac forme des amas au milieu de cette assise calcaire. Il est cristallin, d'un blanc quelquefois pur, mais le plus souvent un peu grisâtre ou jaunâtre. Charpentier y cite des lamelles de mica et de [[talc]], du calcaire cristallisé et des [[cristaux]] isolés, très-nets, de [[limonite]] épigène. " </em> | *En 1862 : "<em>Ces [[gypse]]s ont été observés par plusieurs [[géologue]]s, desquels il faut citer Duroclier qui en a donné une courte description dans son mémoire sur le terrain de transition des Pyrénées. <br>D'après cet ingénieur, la limite du terrain granitique et du [[calcaire]] [[jurassique]] dans le [[bassin]] de Tarascon se trouverait occupée par une assise de calcaire, au sein de laquelle se serait forme le [[gypse]] par [[métamorphisme]] et qui serait devenu lui-même cristallin par la même cause. Il existe, en effet, dans le vallon de Saurat, entre le calcaire de Bédeillac et le [[granite]], un calcaire qui est habituellement lamelleux, blanc ou légèrement teinté de couleurs agréables, renfermant une grande quantité de lamelles de [[mica]], et qui semble alterner avec des [[schiste]]s [[gneiss]]iques. Duroclier y signale même des injections de granite ; mais la description qu'il fait de ces [[roche]]s injectées me semble indiquer l'[[ophite]]. <br>Le [[gypse]] d'Arignac forme des amas au milieu de cette assise calcaire. Il est cristallin, d'un blanc quelquefois pur, mais le plus souvent un peu grisâtre ou jaunâtre. Charpentier y cite des lamelles de mica et de [[talc]], du calcaire cristallisé et des [[cristaux]] isolés, très-nets, de [[limonite]] épigène. " </em> | ||
− | *Historique : L’essor industriel d’Arignac sera dû, après ses mines de fer, à ses riches carrières de plâtre situées au bas de la montagne du Soudour, carrières de gypse qui alimentaient au XIXème, entre | + | *Historique : L’essor industriel d’Arignac sera dû, après ses mines de fer, à ses riches carrières de plâtre situées au bas de la montagne du Soudour, carrières de gypse qui alimentaient au XIXème, entre autres, les [[fours]] de Saint Paul et de Celles.<br> Jusqu'en 1862, les plâtrières d'Arignac, de Bedeilhac et Saurat n'étaient pas desservies par des routes. Elles occupaient environ 400 personnes, 20 moulins et quarante fours. Les hommes extrayaient les blocs avec des pinces de fer, des coins et pics puis les jetaient dans le ravin où ils se brisaient. Puis les morceaux étaient transportés par les femmes et les enfants à dos de mulets jusqu'aux moulins des villages ou jusqu'à la grande route.<br>Exploitation en carrières souterraines. <br> En 1877, est crée la <em>Société des Plâtres de Tarascon</em>. Puis ce sera la <em>Société Plâtres Lafarge</em>. |
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Version du 1 juin 2010 à 16:09
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Légende | |
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Situation | Arignac, Ariège |
Ville la plus proche | |
Région | Midi-Pyrénées |
Pays | France |
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Possibilité d'accès | |
Type d'accès | |
Temps de visite nécessaire | |
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Le village d'Arignac, qui compte 700 habitants, est abrité à l'ouest par le "Roc de Sédour" et au nord par le massif du "Pech" dont le sommet culmine à 1 370 m. Connu des minéralogistes sous les noms de : "mines" de gypse d'Arignac et Arnave, (en fait des carrières de gypse!). Quatre sites sont à signaler : -Arignac 1 (au nord du Roc de Sédour) ; -Surba (au sud du Roc de Sédour près du village de Surba) ; -Aynat (au nord-ouest du Roc de Sédour) ; et -Arignac 2 (au nord-est du village d'Arignac, le long de la D8).
- En 1862 : "Ces gypses ont été observés par plusieurs géologues, desquels il faut citer Duroclier qui en a donné une courte description dans son mémoire sur le terrain de transition des Pyrénées.
D'après cet ingénieur, la limite du terrain granitique et du calcaire jurassique dans le bassin de Tarascon se trouverait occupée par une assise de calcaire, au sein de laquelle se serait forme le gypse par métamorphisme et qui serait devenu lui-même cristallin par la même cause. Il existe, en effet, dans le vallon de Saurat, entre le calcaire de Bédeillac et le granite, un calcaire qui est habituellement lamelleux, blanc ou légèrement teinté de couleurs agréables, renfermant une grande quantité de lamelles de mica, et qui semble alterner avec des schistes gneissiques. Duroclier y signale même des injections de granite ; mais la description qu'il fait de ces roches injectées me semble indiquer l'ophite.
Le gypse d'Arignac forme des amas au milieu de cette assise calcaire. Il est cristallin, d'un blanc quelquefois pur, mais le plus souvent un peu grisâtre ou jaunâtre. Charpentier y cite des lamelles de mica et de talc, du calcaire cristallisé et des cristaux isolés, très-nets, de limonite épigène. "
- Historique : L’essor industriel d’Arignac sera dû, après ses mines de fer, à ses riches carrières de plâtre situées au bas de la montagne du Soudour, carrières de gypse qui alimentaient au XIXème, entre autres, les fours de Saint Paul et de Celles.
Jusqu'en 1862, les plâtrières d'Arignac, de Bedeilhac et Saurat n'étaient pas desservies par des routes. Elles occupaient environ 400 personnes, 20 moulins et quarante fours. Les hommes extrayaient les blocs avec des pinces de fer, des coins et pics puis les jetaient dans le ravin où ils se brisaient. Puis les morceaux étaient transportés par les femmes et les enfants à dos de mulets jusqu'aux moulins des villages ou jusqu'à la grande route.
Exploitation en carrières souterraines.
En 1877, est crée la Société des Plâtres de Tarascon. Puis ce sera la Société Plâtres Lafarge.
- Minéraux :
- Ils ont été décrits par Alfred Lacroix (1890), qui y a déterminé les minéraux suivants : humites, pyroxènes, pargasite jaune clair, spinelle magnésien, pléonaste, scapolite, phlogopite, corindon bleu, sphène, rutile, zircon, apatite, idocrase, blende, pyrite, pyrrhotite, galène, chalcopyrite, graphite, brucite, épidote, tourmaline, chlorites, actinote, dipyre, glaubérite, soufre....
- gypse : magnifiques cristaux transparents et très brillants.
- anhydrite : massive, en grains atteignant localement plusieurs centimètres, de couleur grisâtre à violacé. Souvent hydratée en surface en gypse pulvérulent. Riche en inclusions variés.
- célestite : petits cristaux millimétriques mais d'un orange soutenu original.
- pyrite : en grains arrodis ou déformés, dispersés dans la dolomite et l'anhydrite.
- dravite
- dolomite : massive, en grains millimétriques, blanche à rose, riche en inclusions de pyrite et d'actinote.
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